Femu A Corsica

Après l’arrêté inqualifiable pris par le Préfet des Alpes Maritimes, qui interdisait tout signe d’appartenance à la Corse dans la ville de Nice hier, et la scène surréaliste à laquelle nous avons assisté à la fin de la rencontre Nice – Bastia, on peut affirmer librement que le comble du ridicule a été atteint.

Les élus nationalistes savent que le calendrier est contraint, mais ils sont confiants. Ils appellent à l’annulation du scrutin départemental de mars prochain afin de réformer les institutions en 2015

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Il faut reporter, ou plutôt ne pas voter au mois de mars prochain pour les élections des conseillers départementaux!

Depuis le début de la mandature territoriale 2010-2015, de nombreux sujets de fond, portés par le mouvement National durant des décennies, ont donné lieu à des délibérations largement majoritaires, et souvent même unanimes. Coofficialité de la langue corse, statut de résident, arrêté Miot, inscription de la Corse dans la Constitution…D’importants débats furent organisés, sur ces grands thèmes, et bien d’autres …

Le maire de Bastia était l’invité de l’émission Cuntrastu. Un premier bilan de six mois de mandature. Mais aussi la préparation des Territoriales de 2015 avec un projet pour la Corse et les Corses

Edmond Simeoni a saisi François Vaillant, responsable de « Alternatives non-violentes » et JF Bernardini, engagé lui aussi dans la NON-Violence avec Umani, des agissements habituels et inacceptables de cette « Justice » ( sic) d’Etat. Selon Edmond Simeoni, « Il faut les arrêter avant l’irréparable, prévisible si un terme n’est pas mis à ces exactions et à ces provocations Ils violent même le *secret professionnel …

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Le Comité Stratégique a tenu sa 5ème réunion en fin de semaine dernière. Au programme bien sûr la réforme des institutions avec la redéfinition des territoires et l’arrivée d’une nouvelle gouvernance.

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Gilles Simeoni, répondant à l’opposition, a estimé que ce léger changement n’altérait en rien la capacité de la ville de choisir l’une ou l’autre solution, ces parkings n’étant pas contractuellement obligatoires dans leur définition première dans le cadre de la convention avec l’état.

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Les élus de l’Assemblée de Corse se sont donc penchés vendredi dernier sur la phase finale du Padduc. Des cartes, des notices explicatives, ont été présentées aux conseillers territoriaux, en tout cas ceux qui avaient bien voulu faire le déplacement.

En une quarantaine de jours, le collectif a réussi son premier pari, celui de la médiatisation. Les multiples réactions, y compris au plus haut niveau, sont là pour en témoigner, même si l’enjeu reste toujours la mise en place d’un plan de protection phytosanitaire pour l’île.