« La #Corse suit son train » CGT/STC

La Corse perd de l’argent avec son train. Et la CGT a fait grève contre un statut accepté et revendiqué par le syndicat majoritaire STC.

Décryptage. S’il est un objet qui, à lui seul, incarne tous les problèmes de la Corse, c’est bien le train. S’il est effectivement utile, l’été pour les touristes, l’hiver pour les banlieusards d’Ajaccio ou Bastia, non seulement il n’est pas rentable mais il coûte une fortune à la Collectivité territoriale puisqu’elle dépense, chaque année, 22 millions d’euros (dont une enveloppe de 15 millions consacrée au personnel) pour l’entretenir, alors que le train ne dégage, dans le meilleur des cas, que 5 millions de recettes par an. « Mais, c’est un service public… » répliquent ses défenseurs. Certes oui, mais cela fait bien longtemps qu’ailleurs, en particulier sur le continent, on tente de rendre les services publics plus rentables en ouvrant leur capital au privé et en les rendant plus compétitifs.

Mais, pour cela, on le sait, il faut « dégraisser le mammouth », donc faire des économies de personnel, voire d’investissement. En Corse, on a fait le contraire puisque, sans s’attaquer au personnel, on s’est lancé dans des investissements coûteux, voire hasardeux, puisque les tout nouveaux AMG 800, non seulement ont été livrés avec retard, mais ont dû être modifiés pour pouvoir circuler en Corse. Un surcoût non négligeable dont on ne sait, jusqu’à aujourd’hui, s’il a été remboursé à la Collectivité par l’entreprise créatrice des AMG 800 (CFD), tombée en faillite, ou par celle qui lui a succédé (CAF). Aux dernières nouvelles, nous n’en étions encore qu’au stade des expertises… En tout cas, même s’ils roulent moins vite que prévu, aujourd’hui les AMG 800 fonctionnent enfin . Ce qui n’empêche pas les trains de perdre de l’argent. Pire, la CFC (Chemin de fer de la Corse) n’a fait aucune recette pendant quinze jours à la suite d’une grève de la CGT, syndicat minoritaire au sein de l’entreprise. Motif : les syndicalistes remettaient en cause les accords statutaires qui avaient été signés, en juillet dernier, entre Paul-Marie Bartoli, responsable des transports à la collectivité et le syndicat majoritaire STC. Ou, plus exactement, voulaient un accommodement de ces accords qui, selon eux, créaient des « disparités » en ce qui concerne la « réglementation du travail, le déroulement de carrière et les salaires ».

Accommodements qui, affirmait la CGT, étaient prévus dans les accords, ce que contestaient, non seulement les responsables de la Collectivité, mais le syndicat STC. Dans cette affaire, la CGT se sentait légitimée par une pétition signée par 191 agents, dont des membres du STC et des personnels non syndiqués, et un préavis de grève resté sans effet. Devant la fin de non recevoir de Paul-Marie Bartoli qui, logiquement, s’en tenait aux accords signés en juillet, les syndicalistes CGT qui ne comptaient observer une grève que la journée du 20 décembre, ont décidé de continuer.

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