I Scrianzati

Ces dernières semaines auront été une véritable caricature de ce qu’à quoi devrait tendre la démocratie. L’election surréaliste du président du défunt conseil général de haute Corse avait donné le “la” , et la suite n’a pas manqué de poursuivre dans le même registre.

(article du 2 avril) Les demandes de rapprochement et d’amnistie ont toujours été portée par le mouvement clandestin, puis par les différents mouvements publics dans des périodes où le mouvement clandestin était toujours en action.

Dans la course à la victoire qui fait l’objet de toute ambition politique, les coups de théâtre sont monnaie courante. Il y a un an, après ses bons résultats d’ensemble et grâce à la victoire bastiaise, Femu a Corsica sortait des municipales avec un chemin apparemment tout tracé jusqu’aux territoriales. Mais rien n’est acquis à l’avance. Tout reste à construire, …

Ces élections cantonales – les dernières du genre – sont riches d’enseignement. Outre le fait qu’elles démontrent combien une grande partie de l’électorat se satisfait d’un assistanat servie, elles témoignent également-entre entente de contre nature et mésalliance- de remous politicards complexes qui nuisent à la lisibilité du politique.

Voici les premières impressions après les élections cantonales de Pierrot Poggioli :

La participation au premier tour des élections départementales a plafonné à 50%, sauf quand « a frebba eletturale » est montée d’un coup dans les cantons à enjeux, essentiellement en Haute Corse. La droite roccaserriste triomphe en Corse du Sud, Paul Giacobbi tient bon dans le nord : dans un scrutin porté par les seules machines électorales, la Corse a …

Quelques réflexions : Forte abstention, (Plus 20 % en Haute-Corse et Plus 2,50 % en Corse du Sud). Même si la participation à ce type d’élection est supérieure à la moyenne française, en Corse elle l’a toujours été, (Clientélisme oblige) les Corses semblent avoir bien compris l’inutilité (et le coût bien inutile) occasionné par des élections à une institution qui …

La visite de deux ministres français dans notre pays n’a pas, c’est le moins que l’on puisse dire, suscité un enthousiasme considérable. Il est vrai qu’à part l’annonce de l’amendement sur la collectivité unique, il est difficile de trouver dans les propos tenus devant l’Assemblée de Corse un motif quelconque de satisfaction.

Un pòpulu, una tarra, una cultura : c’est l’attachement que l’on porte à ces trois principes fondamentaux qui expriment l’amour de son pays. Ensemble ils forment la devise de tous les mouvements qui luttent pour l’émancipation nationale, en Corse comme ailleurs en Europe et dans le monde.

(corse matin) Un projet de loi, qui sera présenté jeudi en Conseil des ministres donnera de nouveaux droits aux services de renseignement, notamment en matière d’écoute de conversations téléphoniques et d’interception des courriels dans la lutte contre le terrorisme, révèle Le Figaro mardi.