« Les nationalistes corses on été reçus avec civilité mais la cascade, rituelle, des refus aux légitimes revendications des élus nationalistes corses, porteurs en l’occurrence du message fort et démocratique du peuple corse, n’a pas varié d’un iota ; il faut reconnaître à la France une belle constance en la matière. « Il n’ y a pas de peuple corse » ; »il n’y a pas de nation corse » ; » Il n’y a pas de prisonniers politiques corses » ; « en France, il n’y a qu’une langue, le français »; » on ne révise pas la Constitution française ».

Nous avions pensé que quarante ans de luttes dures, d’attentats des polices parallèles, de justices d’exception, de milliers d’années de prison distribuées, que trois statuts et bientôt quatre portaient une signature politique de la « question corse » et nous ne pensions pas être dans l’erreur. Il ne faut pas fermer la porte au dialogue, se radicaliser mais il faut construire le chemin de l’émancipation nationale en interpellant l’opinion publique et la conscience internationales et conforter le socle économique, social et culturel du peuple corse ; la liberté, imprescriptible, nous attend. Je n’en ai jamais douté y compris aux heures les plus sombres de note histoire contemporaine.
Forza é curaggiu. »

