Après le vote par l’Assemblée territoriale corse d’un texte pour réserver à des « résidents permanents » depuis au moins cinq ans la possibilité d’acquérir un bien immobilier en Corse, les élus nationalistes et autonomistes soulignent que ce dispositif correspond « à une situation économique et sociale qui empêche les Corses qui vivent et travaillent sur l’île de se loger ».
Gilles Simeoni, maire autonomiste nouvellement élu à Bastia, indique que, « même si le texte est inconstitutionnel, il rappelle que l’identité corse est indissociablement attachée à sa terre ». Jean-Guy Talamoni souligne, lui, que le dispositif « ne concernera pas les membres de la diaspora qui vivent en partie en Corse et en partie sur le continent et conservent des liens matériels et moraux avec leur village ».
Pour lui, ce statut est un premier pas vers des textes dérogatoires pour la Corse avec une révision de la constitution.
Retrouvez l’avis de Jean-Guy Talamoni et l’analyse de Richard Ghevontian, professeur de droit constitutionnel, demain dans La Provence
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