
La justice italienne le soupçonne d’avoir voulu fomenter un attentat à l’aide d’un avion télécommandé contre le G8, rien que ça. Quand on connaît Bruno, cheminot haut en couleur, militant de tous les instants et bon vivant, cela prêterait à rire tellement ces accusations sont grotesques. Seulement voilà, l’heure n’est pas à la plaisanterie car déjà un de ses compagnons de galère est décédé récemment dans sa cellule.
Pour la droite et les néo-fascistes italiens, être indépendantiste sarde et qui plus est communiste est une chose insupportable, quitte à commencer à criminaliser sans preuves des militants politiques publics, comme l’avait fait également Mussolini.
Samedi dernier ils étaient plusieurs centaines à défiler dans les rues de Sassari pour exiger la remise en liberté immédiate de Bruno, dont beaucoup arboraient le tee shirt « Bruno Liberu ». Devant la fin de non recevoir des juges romains, des membres du comité de soutien « Pro Bruno libero » ont décidé d’entamer une grève de la faim. En fin de cortège, Catarina Tani, sa compagne, déclarait ceci : « On lui fait payer simplement ce qu’il est, un indépendantiste communiste ».
A Manca exprime sa solidarité pleine et entière à Bruno et à tous les patriotes et communistes sardes qui luttent pour l’émancipation du peuple sarde. L’injustice faite à Bruno ne doit laisser personne indifférent, en Corse comme ailleurs.
Desideriu Ramelet-Stuart
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