« Scénario catastrophe », « dépossession », « appétits spéculatifs »: depuis la suppression des arrêtés Miot prononcée samedi par le Conseil constitutionnel, l’indignation gagne toutes les sphères de l’île.

Une décision qui risque de relancer la violence armée
« La décision choque d’autant plus que ce système fiscal représente peu pour l’État français (24 millions d’euros en 2011 d’après Les Echos), tandis qu’il est vital pour la Corse« , insiste Me Spadoni en rappelant que « cette suppression tombe au moment où les clandestins du FLNC (Front de libération nationale de la Corse) tendent la main au gouvernement français pour un désarmement« .
Appel à une grande manifestation unitaire
Les indépendantistes de Corsica Libera et les autonomistes de Femu A Corsica ont fustigé une décision qui intervient alors que l’Assemblée de Corse planche sur une réforme institutionnelle voulant donner plus d’autonomie à l’île notamment en matière fiscale et foncière – qui nécessiterait logiquement une modification de la Constitution française.
Déjà, ils ont appelé à « une grande manifestation populaire dans les semaines à venir », tandis que Femu A Corsica a mis en ligne une pétition pour le maintien des arrêtés Miot ayant a recueilli mercredi 2 décembre près de 3.000 signataires.
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