#Corse Ghjacumu Faggianelli « État d’urgence ad vitam aeternam ou la nouvelle démocrature française ! »

Ça pendait au nez des Français, on avait senti le coup arriver. Les actes de barbarie nihiliste perpétrés au nom de l’Islam sont une vraie aubaine pour un régime décadent qui se cherche un cheval de bataille.

Et les dirigeants français -de même que tous leurs concurrents sans exception – rivalisent de déclarations martiales, s’exonérant ainsi de toute analyse sérieuse. Mieux même, ils refusent d’assumer leurs échecs qu’ils se renvoient à qui mieux mieux ! Car bien entendu les coups viennent de loin, ils sont la conséquence de choix vieux d’au moins 20 ans, qui concernent aussi bien la politique extérieure que la politique sociale de la France . C’est dire si tous les courants qui ont gouverné le pays sont concernés !

Et s’il est vrai que « dans n’importe quel pays au monde un ministre de l’Intérieur au bilan aussi calamiteux aurait démissionné », le spectacle ahurissant des deux chambres laissent peu de crédibilité sur la capacité de débat et d’action de l’ensemble des acteurs du paysage politique français ! Les députés ont voté, à la quasi unanimité, le prolongement de l’état d’urgence, pour une durée de trois mois, mais en réalité pour un temps indéfini…

Nous savons d’avance le peu d’efficacité de mesures qui ne résoudront rien et qui nuisent déjà aux libertés fondamentales. Elles ne serviront qu’à conforter les gouvernants actuels et leurs futurs remplaçants dans une posture d’autorité dont on n’aura désormais plus le droit de discuter le bien fondé…Il s’agit clairement là d’un retour au pétainisme, une forme de fascisme qui saisit les démocraties européennes tous les cinquante ou soixante ans.C’est un traitement qui sera long et qui laissera autant de séquelles que la maladie qu’il prétend soigner.

Nous autres Corses passons notre temps à nous demander pourquoi l’État Français traite nos prisonniers politiques de manière bien pire que ces anarcho-islamistes qui tuent dans les rues de France. La réponse, c’est le délit d’opinion. Peu importe qu’ils n’aient rien fait, que leurs dossiers soient vides. Ils remettent en cause depuis un demi siècle la politique de l’État en Corse ; il s’agit d’un délit de penser bien plus grave aux yeux de nos dirigeants que de tuer, ou faire tuer, des innocents dans la foule ! C’est pour eux un véritable crime de lèse-majesté qui remet en cause la légitimité de la caste des professionnels de la politique et de la sécurité.

Ghjacumu Faggianelli

 

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