#SNCM Gestion du problème #Corse solutionné comme en 73, 75, 1980….

Une vingtaine de socioprofessionnels a été évacuée vendredi 4 juillet, par les forces de l’ordre, alors qu’ils occupaient le hall d’entrée de la préfecture de la Haute-Corse à Bastia, pour protester contre la grève à la SNCM.

En fin d’après-midi, alors que l’évacuation de la préfecture de la Haute-Corse par des CRS se déroule dans une ambiance tendue mais pratiquement sans heurts notable, la vingtaine de socioprofessionnels occupant pacifiquement le hall de l’édifice sollicite un entretien avec Gilles Simeoni, maire de Bastia. Alors que ce dernier se rend sur place, il est bloqué à l’extérieur de l’enceinte préfectorale. Les gendarmes mobiles prennent le relais des CRS et évacuent les occupants manu militari. Trois personnes, dont Agathe Albertini, président de l’UMIH (hôteliers) de Corse, sont blessée.

L’erreur de l’ETAT

Incompréhensible ! Pourquoi le préfet de la Haute-Corse et les autorités en charge de la sécurité publique ont-ils donné l’ordre d’évacuer si précipitamment le hall de la préfecture de Bastia, occupé dans le calme hier ?

Pourquoi les gendarmes mobiles ont-ils mis tant de zèle à « vider » les occupants pacifiques avec une violence qui choque beaucoup à la vue des images diffusées sur internet, et très largement commentées ?

repressioncorsesncm

Des coups de matraque comme seule réponse

Autant de questions que se posent encore aujourd’hui les socioprofessionnels qui menaient cette action. Patrons de la CGPM, syndicats des hôteliers, des transporteurs… Ces figures de l’économie corse, qui travaillent tout au long de l’année avec le préfet et ses services, étaient venus chercher des réponses à leur demande de déblocage de l’île, à leur crainte de voir leur société asphyxiée par le conflit à la SNCM. « Qu’ils fassent grève pour sauver leurs emplois d’accord, mais qu’ils ne bloquent pas les autres compagnies en mettant en danger les nôtres ! » lance hier un commerçant de la région bastiaise. La délégation demandait notamment l’ouverture de négociations entre grévistes et Etat dans le conflit à la SNCM et le déblocage du navire Kalliste de la CMN maintenu à quai à Marseille par les grévistes de la SNCM.

Le nom de « Simeoni » déclenche l’ordre d’évacuation

Bd-ALERIA-75-BertocchiniLa demande – par les « occupants » – d’une médiation du maire de Bastia, Gilles Siméoni, avant de quitter les lieux dans le calme, semble avoir été le déclencheur de l’intervention des forces de l’ordre. Le maire restera d’ailleurs bloqué à l’exterieur de l’enceinte préfectorale. Il réagira sur Twitter, comme sa première adjointe socialiste.

Les professionnels ont boycotté la rencontre. Ils dénoncent la violence avec laquelle certains de leurs collègues ont été délogés de la préfecture de Bastia par les forces de l’ordre, hier. Une intervention musclée qui a laissé quatre blessés parmi les socioprofessionnels.

« Nous condamnons fermement cette action irresponsable, inqualifiable, indigne de la part de l’Etat », a lancé un de leur représentant, devant la préfecture de Corse-du-Sud. « En conséquence, nous suspendons séance tenue toutes les discussions en cours avec les représentants de l’Etat au sujet du conflit provoqué par les syndicats grévistes de la SNCM ».

Ecoutez Antoine Mondoloni sur ALTA FREQUENZA, président de la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie.

La réunion s’est tout de même tenue, sans les socioprofessionnels. Et la préfecture a annoncé la mise en place de plusieurs mesures pour tenter d’apaiser leurs inquiétudes

Réaction du ProConsul

Sa réaction est enfin arrivée. Après une journée de silence, le préfet de Haute-Corse, Alain Rousseau est revenu sur l’évacuation violente, vendredi soir, d’une vingtaine de socioprofessionnels qui occupaient les locaux de la préfecture de Bastia. »Cette opération a donné lieu à des incidents regrettables, que je déplore profondément », explique-t-il. Au cours de l’évacuation, quatre personnes avaient été blessées par les forces de l’ordre dans les rangs des socioprofessionnels.Une d’entre-elles « blessée au cuir chevelu, a déposé plainte », précise le communiqué du préfet, qui a demandé une enquête administrative pour établir les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’intervention, en plus de l’enquête judiciaire menée par le Procureur de la République. »La préfecture est un lieu d’accueil où chacun doit pouvoir accéder »Le préfet est revenu sur les conditions ayant entraîné l’intervention controversée. Ce dernier précise que malgré les injonctions « réitérées », les manifestants « ont refusé » de quitter les lieux, « prétendant qu’ils ne sortiraient que sous la contrainte ». « C’est dans ces conditions qu’a été ordonnée l’intervention des forces de l’ordre », précise-t-il.Autre justification avancée par le préfet: « la préfecture est un lieu d’accueil où chacun doit pouvoir accéder. Le bureau du préfet est ainsi toujours ouvert, en particulier pour les chefs d’entreprise et leurs représentants. Pour cette raison même, la préfecture ne saurait être occupée par un groupe particulier, quelle que soit la légitimité de ses revendications. »Trois gendarmes « légèrement blessés » auraient également déposé plainte, selon le préfet.

RepressionCorseSNCM

Tension entre les acteurs économiques à Bastia

Ce lundi 7 juillet, L’appel au rassemblement ce lundi matin, devant la préfecture de Haute-Corse, des petits commerçants et artisans a été largement suivi. Un millier de personnes venus parfois même de Porto-Vecchio ont ainsi demandé d’une même voix à la fois la libération du cargo Kallisté mais aussi le départ du préfet Rousseau, après les incidents de vendredi soir. Les petits commerçants et artisans se sont ensuite invités à la table des discussions à la Chambre de commerce. Là, Jean-Nicolas Antoniotti, de Femu Qui, a vertement reproché aux présidents de chambre de les avoir abandonné vendredi lorsque les gendarmes mobiles les ont évacués. Quelques minutes plus tard, c’est le président des transporteurs qui a quitté cette table des discussions. In fine, rien n’avance vraiment…

Une manifestation unitaire prévue mercredi

La situation est revenue au calme à la CCI après ces échanges musclés dans l’attente de nouvelles de Marseille. Les représentants ont rédigé un communiqué commun dans lequel ils annoncent une grande manifestation unitaire mercredi à 10h et envisagent la possibilité d’autres actions plus radicales si la situation n’est pas apaisée d’ici là.

CORSE DU SUD ? mobilisation des socioprofessionnels

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Depuis ce matin (lundi), les socioprofessionnels se mobilisent à Bastia pour essayer de faire avancer le dossier SNCM. A Ajaccio, les socioprofessionnels, réunis depuis le début de la matinée à la Chambre de Commerce, tentent de dégager un semblant de résolution. Une délégation devrait rencontrer Paul Giacobbi afin que l’Assemblée de Corse fasse une déclaration solennelle de  protestation. La libération du port de Marseille, du Kalliste et la mise en route de rotations supplémentaires semblent une plate forme à minima d’exigence. Écoutez Jean-André Miniconi, pour le collectif de Corse du Sud

Ultimatums, mobilisations, tensions, inertie complète de l’Etat

Ce mercredi 9 juillet 2014, Alors que les négociations sont toujours dans l’impasse, les socioprofessionnels manifestent ce matin à Bastia. Alors que leur ultimatum a expiré, les manifestants promettent une série d’action plus dures s’ils ne sont pas entendus. Ils ont commencé à déverser des fruits devant la préfecture. A Bastia, entre 600 et 1000 personnes sont réunies devant la préfecture de Haute-Corse, point de départ de la manifestation des socioprofessionnels. Venus avec des camions chargés, ils ont commencé à déverser des fruits devant le bâtiment.

TensionBastiaSNCMcorse

1)Manif à 10H
2)déversement fruit devant préfecture
3) déclarations des socioprofessionnels
4) fin des négociations
5) tir de fruits sur la préfecture
6) RDV à 12h au siège de la SNCM
7) Cadenassage de la préfecture
8) Bombages devanture siège SNCM
9) l’Entrée du Siège SNCM dévasté par des manifestants

le HALL du Siège de la SNCM à Bastia, dévasté par des manifestants très en colère

Les réactions : 

CGPME-CORSICA :  Suite aux événements graves survenus à la préfecture de Bastia hier soir ou des chefs d’entreprise qui venaient exprimer leurs craintes dues à la grève de la SNCM, ont été purement passés à tabac, la CGPME CORSICA a demandé par l’intermédiaire de son président régional jean andré MINICONI :
la révocation immédiate du préfet de haute corse (Pétition en ligne)
– l’arrêt de toutes poursuites envers les chefs d’entreprises
– le départ de tous les bateaux de la SNCM des ports corses
– la libération du kallisté
– la sécurisation du port de Marseille

En attendant, la CGPME CORSICA, a coupé toute forme de dialogue avec le préfet de région. Par ailleurs, elle proposera son assistance juridique à tous les chefs d’entreprise qui voudraient porter plainte contre les gendarmes mobiles qui les ont agressés.

corsica_libera_logo90Corsica Libera tient à témoigner de sa solidarité à l’égard des socioprofessionnels corses violemment agressés hier par la police française, alors qu’ils procédaient à une action parfaitement pacifique. La même attitude avait d’ailleurs été adoptée par l’administration française il y a quelques mois à Corti, à l’égard des jeunes de la Ghjuventù Indipendentista. L’Etat français fait en Corse ce qu’il n’envisage pas un instant à Marseille, ce qui devrait conduire certains de nos compatriotes à ouvrir les yeux. Enfin, Corsica Libera soutient la demande des socioprofessionnels relative au départ du préfet de la Haute-corse, que l’on pourrait d’ailleurs étendre au préfet dit « de région », dont les récentes déclarations ont aggravé une situation déjà tendue. Corsica Libera

FemuACorsicaLogo2013Femu a Corsica dénonce avec force les violences policières perpétrées à Bastia contre des socioprofessionnels venus négocier pacifiquement, en Préfecture, le dénouement d’un conflit qui les pénalise injustement et affecte très durement leurs outils de travail. Déjà victimes d’un blocus illégitime, les voici désormais victimes de brutalités et d’humiliations, émanant d’individus prétendument dédiés à la sécurité publique, sur les lieux mêmes de leurs discussions ! Nous assurons naturellement celles et ceux physiquement atteints, de notre entière solidarité. Ces agissements proprement inacceptables scandalisent aujourd’hui des dizaines de milliers de Corses, de tous horizons politiques. Pendant ce temps, le conflit s’enlise, chaque jour davantage, et menace agriculteurs, commerçants, artisans et salariés, alors que le monde économique, soumis à bien des difficultés par ailleurs, attendait avec impatience la saison estivale pour retrouver un peu d’oxygène. Tout aussi grave est, selon nous, le déni des autorités préfectorales ,selon lesquelles la corse ne connaîtrait aucun blocus particulier. En somme, tout irait pour le mieux ; cet argument se nourrit de mille mensonges, faisant d’ailleurs suite à celui du gouvernement au sujet des discussions engagées avec l’Assemblée de Corse. Pour Femu a Corsica, l’heure est grave. Suite à notre communication de ces dernières 48 heures, et l’implication constante de nos militants dans la résolution de ce conflit, nous demandons aujourd’hui une réunion extraordinaire de l’Assemblée de Corse.  Il est urgent que le Conseil Exécutif informe la représentation élue, ainsi que l’ensemble du peuple corse, des perspectives d’évolution attendues et que tous les groupes fassent publiquement part de leurs propositions de très court terme. L’état, une nouvelle fois interpellé, devra prendre l exacte mesure de ce qui se déroule, et des possibles conséquences de son irresponsabilité. > La Commission Permanente et l’ensemble des instances habilités doivent maintenant faire droit a cette demande de session extraordinaire, attendue par notre communauté toute entière. Femu A Corsica

Jean Zuccarelli : « Je déplore les incidents intervenus vendredi à la préfecture de Haute-Corse et tiens à exprimer ma solidarité à la délégation de socioprofessionnels venus sur place dans l’optique d’établir un dialogue avec les représentants de l’Etat. Le conflit de la SNCM atteint un stade critique. Il prend la Corse en otage en lui imposant des difficultés économiques et sociales insupportables. Si je respecte le droit de grève et partage l’inquiétude des salariés quant aux menaces qui pèsent sur leur emploi, la liberté de circulation portuaire et la continuité territoriale doivent être rétablies sans délais. J’en appelle une nouvelle fois à la responsabilité de l’Etat, des syndicats, de la direction et des actionnaires de la compagnie. Ce conflit pèse déjà trop lourdement sur l’activité économique et touristique de notre île ».

Saveriu Luciani, Femu A Corsica : BACCALÀ PER CORSICA È BON’ PRÒ LI FIA ! Sociprufesiunali, eletti, agricultori: tutt’ognunu l’hà capita è si cerca un’esciuta à sta crisi. Ùn basteranu « e scuse » di u prefettu… Ma aldilà di ciò chì si passa oghje quì, u Statu ùn hè ancu à capì ch’ellu ùn s’aspetta solu una misuretta « appaciamentu », cum’ellu face dipoi 50 anni di pettu à e rivindicazione isulane. S’aspetta quì una suluzione pulitica di fondu. Ma cumu serà ch’ellu ùn hè mancu più capace oghje di truvà una strada per tutti sti battelli? Ah, simu affazllati, andate puru ! Corcia Corsica… ‘

GhjuventuToccaAnoicorsecorsica (3)Ghjuventù Tocca à noi s’insurge devant ce nouveau déchainement de violence policière qui s’est abattu sur la Corse. Alors qu’ils occupaient pacifiquement la Préfecture de Haute-Corse, des socioprofessionnels insulaires ont été sauvagement évacués et frappés par les forces de répression, le tout alors qu’ils étaient prêts à quitter la Préfecture sous la médiation de Gilles Simeoni. Pour rappel, cette occupation visait à dénoncer la grève qui a lieu au sein de la Compagnie privée franco-veoliaise, la SNCM, et son impact sur notre économie.Notre association a toujours condamné cette répression policière abusive, dont nous rappelons d’ailleurs qu’elle s’abat quotidiennement sur des militants du mouvement national corse. Bien que nous ne partagions pas la vision économique et sociale de certains entrepreneurs dans bien des domaines (notamment, entre autres, sur les questions foncières), nous devons reconnaître que les inquiétudes et les revendications de ces socioprofessionnels, acteurs incontournables de notre économie, sont justifiées et compréhensible.Notre association est depuis longtemps favorable à la création d’une compagnie maritime régionale publique. Une compagnie faite pour les Corses et par les Corses qui serait en phase avec les réalités socio-économiques de notre île. Ce qui a été possible dans le domaine aérien (avec Air Corsica), l’est forcément dans le domaine maritime. La Corse doit avoir la pleine maîtrise de ses transports. Quand au conflit qui perdure à la SNCM, c’est aux pouvoirs publics français de résoudre cette crise social dont ils sont en partie responsables.

rinnovunaziunaliLogo2013Rinnovu Naziunali apporte son total soutien aux socioprofessionnels évacués par la force, vendredi dernier à la préfecture de Bastia. Un nouveau cap a été franchi par l’Etat et son appareil répressif, en s’attaquant de la sorte à des femmes et hommes représentatifs de la société insulaire. Ce déplorable événement, manifeste une fois de plus, la considération et l’intérêt de l’Etat, face aux problèmes cruciaux que rencontre notre île. La priorité est ne pas laisser profaner le « sanctuaire de la Préfecture » symbole de l’autorité Jacobine, mais d’autoriser le blocus de l’Ile….. Concernant l’énième mouvement social porté par le lobby des marins Marseillais de la SNCM qui paralyse le trafic des navires entre la Corse et le continent, l’état français est particulièrement responsable de l’actuelle situation, ayant sans cesse, de gouvernement en gouvernement, traité à minima le dossier SNCM. Il a l’entière responsabilité de la braderie de la Flotte publique au profit du tandem VEOLIA/BUTLER.Les pertes économiques liées à cette nouvelle grève sont qualifiées par bon nombres d’observateurs et socioprofessionnels, comme étant d’ores et déjà irrattrapables.Cette situation est portée par des intérêts corporatistes, très éloignés de la Corse, qui tendent à faire survivre une structure semi étatique, gouvernée à parité par la multinationale VEOLIA et l’Etat actionnaire via la Caisse des Dépôts. Rinnovu Naziunali entend et comprend la préoccupation des marins Corse, inquiets pour leur avenir au sein de cette compagnie mourante, cependant les solutions viables sont à trouver, dans une autre approche économique articulée autour d’une compagnie maritime publique et corse.La CTC, malgré la réprobation de l’élu du Rinnovu, a attribué en 2013 une DSP de 10 ans avec à prestations égales (le service public de base et 4 navires affrétés) 50% d’augmentation par rapport à l’ancien contrat. Ce prix de 60 Millions d’Euros qui aurait dû être celui de la paix sociale est en fait celui d’un racket avec une surenchère permanente. Structurellement il faudrait verser au minimum 100 millions d’euros par an de Soulte annuelle à la SNCM pour équilibrer sa structure inopérante et inadaptée.La solution prônée par le RINNOVU est celle d’une compagnie publique de type EPIC, exploitant en direct des bateaux fournis et achetés par la CTC.L’achat de 3 bateaux de type Cargo Mixtes coute 35 Millions d’euros par ans sur 15 ans. Le cout financier complémentaire pour exploiter ces navires est inférieur à 30 Millions d’euros (pour 3 navires la CMN reçoit 28 Millions d’exploitation). Les 60 Millions d’euros alloués actuellement à VEOLIA TRANSDEV sont suffisants pour créer Ex Nihilo la Compagnie Maritime Corse. Un complément structurel de départ avec la mise à disposition des Cargos Mixtes déjà payés par la Corse permettra une prise d’activité immédiate, une structuration plus large et un différé d’investissement. La CTC, en lieu et place de l’Etat et de son opérateur défaillants doit entamer une prospection technico économique en vue de planifier l’achat et la livraison de 3 navires aux échéances 2017-2018 et 2019 pour le 3eme. Le 4eme existe déjà, Le PAOLI. Par comparaison La CMN reçoit 40 millons par an, y compris 13 Millions le prix du renouvellement de sa flotte (Le PIANA a couté 160 millons d’Euros, la CTC le Paye par subvention dédiées).Une solution Corse et pour les intérêts de la Corse existe depuis toujours, elle est connue de tous ceux qui s’intéressent aux transports et à notre ile. Ce qui restera impossible par contre, c’est la résolution d’un problème Etatique avec une Flotte à 9 Navires, 2000 marins et sédentaires et une activité pérenne avec 3 à 4 navires seulement. Il appartient à la Corse de se doter d’une structure de transport publique et fiable, à l’Etat et à ses partenaires de traiter sa problématique d’emplois sur le bassin de vie de Marseille.Une seule certitude est à proclamer, les nouveaux navires doivent appartenir à la région Corse, l’exploitation de ceux-ci avec une Compagnie publique Corse.

LogoGhjuventuIndipendentista-GI-Corse-Unitanaziunale (3)A Ghjuventù Indipendentista chjama à l’addunita oghje davant’à a Priffettura di Bastia à a chjama di i socio prufessiunali. Sta situazione ùn pò più durà : ogni volta ch’ellu ci hè una greva in Marseglia, l’ecunumia corsa hè messa à caternu. Sustenemu dunque l’azzione di i socio prufessiunali è dimu chì a sola suluzione accittevule pè sorte di stu cumbugliu ùn pò esse ch’è a creazione di una vera cumpagnia corsa, rivendicazione sustenuta da l’indipendentisti dapoi un pezzu. Dop’à l’ultime risposte date à l’eletti di Corsica da u ministru di l’internu à prupostu di e riforme istituziunale, una volta di più, u Statu dimostra a so incapacità à trattà e prublematiche ligate à a Corsica : u Statu ùn hè mancu capace di fà rispettà l’ordine nant’à u portu di Marseglia mentre ch’ellu manda i CRS pè mette fora à calc’è pugni unipochi di socio prufessiunali chì dumandavanu di scuntrà u Prefettu. A mossa deve cresce, à tutti i livelli, perchè a situazione oghjinca hè una prova di più chì i corsi devenu ammaistrà u so avvene è chì a tuttella di a Francia ùn farà ch’impeghjurisce a situazione ecunomica è suciale di a Corsica : a famosa « continuité territoriale », ùn n’hè ch’un esempiu. Ramintemu dinù chì pè esse maestru di u so destinu, u populu corsu deve travaglià più cà mai pè sbuccà à long’andà nant’à un’ecunumia ch’ùn dipenderebbe di u solu turisimu è nant’à un’indipendenza à livellu di e so risorze alimentarie è energetiche. Frappocu, u muvimentu naziunale farà pruposte in stu sensu. Aspittendu, TUTTI IN BASTIA DAVANT’À A PRIFFETTURA ! PERCH’A NOSTRA CUSCENZA HÈ RESISTENZA, LOTTA GHJUVENTÙ, L’AVVENE SÌ TÙ !

SimudistuPaeseCollectifnationalistecorseLe collectif Simu di stu paese est révolté par l’agression commise contre des socioprofessionnels pères ou mères de familles au sein de l’enceinte de la préfecture de Haute Corse. Ces derniers , en l’occurrence, n’étaient ni des voyous ni des casseurs mais des Corses soucieux de défendre l’avenir de leur entreprise face à une grève qui asphyxie leurs entreprises. Maintes fois servi, l’alibi de la violence endémique à la Corse montre le véritable aspect d’un Etat qui refuse tout dialogue et toute avancée politique. Cette violence n’est que l’expression la plus visible du déni de démocratie dont est victime la Corse aujourd’hui : refus de prise en compte des délibérations majoritaires de l’assemblée de Corse, refus de tout dialogue sur la révision constitutionnelle, négation du désastre économique actuel. Simu di stu paese exprime sa solidarité avec les Corses qui ont été victimes de ces violences, il apporte son soutien au monde économique en lutte face à un blocage organisé par des intérêts contraires à la Corse. Nous appelons tous les Corses à participer aux mobilisations en cours et sommes prêts à nous investir dans une mobilisation plus large de la société civile qui devra déboucher sur une véritable solution pour l’île et son peuple. Simu di stu paese è ci vulemu campà è chjamemu à a mubilisazione di tutti à prò di quelli chi difendenu l’intaressu di u populu corsu.

Gestion de la Corse :
MONTEDISON 1973
ALERIA 1975
BASTELICA FESH 1980

 

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