
Dans la précipitation, le législateur n’a pas encore établi de bâreme, et les avocats sont toujours indemnisés, 64 euros, quel que soit le temps passé avec leur client en garde à vue. C’est pourquoi ils appellent à une journée nationale de grève le 4 mai prochain.
Du côté des policiers, c’est la douche froide. Les difficultés ne vont pas tarder à se manifester, explique le commandant de police, Michel-Antoine Thiers, du syndicat national des Officiers de Police. Il explique qu’il n’y aura pas assez d’avocats disponibles pour intervenir dans les délais, et que les gardes à vue vont être retardées ce qui va pénaliser gravement les enquêtes. Notamment dans les affaires sensibles, explique-t-il.

