Municipales de 2014 : Marcel Francisci reprend la main #corse

Samedi 16 mars. Hôtel club Marina Viva. Ciel dégagé sur Porticcio. « C’est de bon augure » glisse un militant venu de l’extrême-sud. Pour la première fois, depuis la cata de l’élection à la présidence de l’UMP, Marcel Francisci réunit les adhérents de la fédération de Corse-du-Sud en Assemblée générale.

Epargné -autant qu’on peut l’être !- par la guéguerre qui opposa (oppose ?) et déchira, médiatiquement, les partisans de Copé et de Fillon, le président Francisci a son idée : reprendre la main. Absent des dernières législatives qui avaient vu l’élection de son « protégé », Laurent Marcangeli, et la réélection de celui qu’il avait un temps envisagé de défier pour finalement contribuer à son succès, Camille de Rocca Serra, Marcel Francisci compte sur les municipales (ndlr : prévues en mars 2014) pour se repositionner au centre du jeu. Pas comme candidat. Ce sera l’« artisan du succès des autres » sourit un familier. Face à ses troupes – 400 participants environ -, flanqué de « Laurent et de Camille », c’est lui, Francisci, qui justifie l’entrée en campagne anticipée de l’UMP. « En raison de l’échec de la gauche, nos compatriotes auront besoin de croire à nouveau en la politique. C’est un tournant à ne pas manquer car les extrêmes sont en embuscade. » Il sait bien que la tâche ne sera pas plus facile en Corse qu’ailleurs pour la droite. Mais préparer la reconquête, afficher des ambitions, autrement dit, fixer un cap, reste le meilleur moyen d’assurer son autorité et de prévenir les risques d’indiscipline. De « rassembler la famille », rectifie l’intéressé. Durant cette journée, Ajaccio sera, sinon de toutes les conversations du moins dans tous les esprits. Camille de Rocca Serra et Laurent Marcangeli se chargeant pour leur part d’accabler Simon Renucci. Le premier fustigeant l’ancien député : « Il a été absent des débats parlementaires pendant 10 ans, a tenté de le faire oublier en reprochant à Laurent, Sauveur, et à moi-même, la censure de l’arrêté Miot. Il y a des limites à la mauvaise foi ! » Et le second, jugeant le maire « sortant » : « Ajaccio n’est plus gérée. Les conflits avec les agents se multiplient. Les Ajacciens voient leur ville se dégrader sous leurs yeux. De jour en jour. Il est encore temps de donner un avenir à la cité impériale. »

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