Corse, Corsica – 2012-2014 : Generazione Autunumia

Un gouvernement qui aura du mal à défendre un bilan impopulaire sur tout le territoire, et qui devra faire face à la fuite de son contingent centriste avec Borloo, une opposition qui, bien qu’ayant remis un peu d’ordre, reste dans l’incapacité de sortir un leader, une extrême-droite qui monte grâce à un discours où la démagogie est élevée au rang de vertu suprême, un courant écologique en quête d’un leader… Et Jacques Chirac qui, sur le ton de la boutade (on vous le jure !), annonce que son vote sera socialiste.

Tel est le décor de la présidentielle un an avant le passage aux urnes. Malgré tous les sondages, qui se multiplieront ces prochaines semaines, l’élection semble jeter l’ensemble de la scène politique française dans le plus grand des brouillards.

En Corse, le vote à une présidentielle (et à une législative puisqu’elle sont désormais intimement liées) doit répondre à 2 problématiques.

D’une part, il s’agit naturellement de voter pour l’homme ou la femme, qui, de part sa «couleur politique», son projet, ses idées, son profil répondra à l’attente de l’électeur quant à une politique hexagonale, à laquelle la Corse est pieds et poings liés, puisque «La France est une République indivisible» dixit la Constitution…

Mais un autre enjeu se joue sur l’île, car en plus de satisfaire l’impératif idéologique nécessaire, il est important d’avoir également connaissance de la manière dont le candidat abordera la situation de notre île.

Pas besoin d’être en politique depuis un demi-siècle pour comprendre que cette double problématique va prendre une ampleur conséquente en 2012, plus que pour toutes autres présidentielles auparavant.
Les idées autonomistes sont reprises dans tous les camps politiques, y comprit ceux qui l’ont combattu pendant des décennies, ou sont partie prenante de formations politiques jacobines.
Des thèses envisagées par la majorité territoriale pour certains dossiers comme le foncier, à la déclaration choc et schizophrénique d’Emile Zuccarelli «Le vrai autonomiste, c’est moi !», en passant par la soudaine prise de conscience de la question des prisonniers politiques par Camille de Rocca Serra, tout est bon pour séduire un électorat qui s’est massivement prononcé en faveur des idées du PNC.
C’est tout juste si l’on attend pas le communiqué nous expliquant qu’ils sont à l’initiative de l’action de la cave d’Aléria en 1975 !

Reste à savoir si l’opportuniste de ces dirigeants ira jusqu’à imposer leurs nouvelles idées auprès de leurs camps politiques à Paris.

Car, sur fond de réforme territoriale et de prise de conscience massive vis-à-vis de l’obsolètes système de la Vème République, la Corse ne pourra rester en marge…
Il y a quelques années, le PNC a choisit comme slogan « Generazione Autunumia », preuve de son engagement total envers cette solution institutionnelle dès 2002… Jamais la réponse n’a semblé aussi proche

 

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