« Tout le monde devenait, çà se comprend bien, à force d’attendre que le thermomètre baisse, de plus en plus vache ». Louis-Ferdinand Céline évoquait dans Voyage au bout de la nuit l’effet de la température sur le comportement humain.

Pour autant, lutter contre les pollutions reste un objectif fondamental car indépendamment du risque de réchauffement même s’il est plus limité qu’on ne l’a dit, les conséquences sur la santé humaine, l’économie globale et la stabilité sociale et politique de notre monde n’en sont pas moins préoccupantes. On attend des scientifiques de la rigueur et de la mesure et non pas un discours alarmiste volontairement outré, destiné sans doute à susciter une réaction de l’opinion publique et une prise en compte politique. C’est une grande confusion des rôles : les scientifiques n’ont pas à déformer leurs conclusions dans le but d’obtenir un résultat politique ou d’accroître une notoriété. C’est au politique qu’il appartient, à partir de résultats scientifiques, de questions et de réponses précises sur les causes, les conséquences et les observations, de prendre les décisions qui s’imposent après un débat démocratique éclairé. L’hystérie alarmiste ne fera pas plus avancer les choses que le négationnisme climatique puisqu’à l’évidence la vérité se situe entre les deux.
Corsica Infurmazione, l’information Corse
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :

