(Unità Naziunale – Lutte internationale – corsicainfurmazione.org, Publié le 30 novembre 2024) A la veille de la commémoration des évènements et assassinats de Décembre 1959, le pouvoir colonial, avec son préfet et ses juges, a accentué la répression contre le mouvement populaire en lutte.
Glorification de la violence des forces du désordre colonial, interdiction de manifester, atteinte à la liberté d’expression, accusation fallacieuse de racisme, l’État colonial français est égal à lui-même comme depuis près de 400 ans.
Incapable de répondre au droit des Martiniquais.es de vivre dignement, la France colonialiste n’a que le langage de la force et de la trique. Après trois tentatives, ils ont fini par emprisonner le président du RPPRAC. Des militants qu’ils appellent RVN sont écroués. Ce fut aussi le cas pour d’autres comme PINTO. Ils ne connaissent que cette pratique, frapper pour faire peur. Ces représentants de la bourgeoisie au service des riches, réactionnaires d’un autre temps qui manipulent les leviers du pouvoir continuent à croire que leur pratique répressive va freiner la lutte légitime de notre peuple pour ses droits inaliénables.
Assurer la présence française en Martinique, défendre les intérêts de la caste békée, le pouvoir français est dans sa logique habituelle, utilisant la violence sous différentes formes.
LA RÉPRESSION N’AURA JAMAIS LE DERNIER MOT.
VIVE LA LUTTE DU PEUPLE MARTINIQUAIS POUR SA LIBÉRATION !
Nous condamnons cette politique de terreur et de chasse à l’homme du pouvoir colonial et de son appareil judiciaire aux ordres, contre les militants de la dignité. Nous appelons le peuple martiniquais à ne pas avoir peur et de résister face à la répression.
La France coloniale qui insulte les peuples, chassée d’Afrique fait tout pour garder sa mainmise sur ses colonies, elle ne peut pas gagner tout le temps. Nous devons renforcer la résistance et amplifier notre lutte légitime pour mettre fin au joug colonial sur notre terre de Martinique.
Contre le pouvoir colonial, contre la caste békée, contre leurs complices, accroissons notre mobilisation pour nos conditions de vie, développons nos actions pour nos libertés, pour l’exercice de notre droit à l’autodétermination, pour l’indépendance.
NON À LA RÉPRESSION !
Ki YO LÉ, KI YO PA LÉ, NOU KÉ PRAN YO !
Martinique Le 30 novembre 2024
Pour le PKLS
Jean-Pierre ETILE
Produit CORSU E RIBELLU
