« Il y a toujours quelque part dans le monde une école du terrorisme. C’était autrefois la Libye, puis cela a été le Liban, puis l’ancienne Yougoslavie. C’est encore aujourd’hui sans doute l’Afghanistan et le Pakistan.

Certainement pas. Pourquoi un individu connu des services de renseignement pour être allé plusieurs fois à l’école du terrorisme, qui avait des antécédents judiciaires violents et qui habitait à proximité immédiate du lieu où a été assassiné un militaire n’a-t-il pu être interrogé en priorité ? Le maintien d’une police de proximité n’aurait-elle pas été utile pour disposer d’informations rapides et d’une réactivité salutaire dans une pareille tragédie ?
Au lendemain du deuil, alors que le meurtrier a été mis hors d’état de nuire, ce sont toutes ces questions qu’il faut se poser, hors toute polémique indécente, mais aussi à l’opposé de toute fanfaronnade sécuritaire. Il n’y a pas à polémiquer parce que lutter contre le terrorisme est très difficile, mais il n’y a pas non plus de raison de fanfaronner parce qu’il n’y a pas de quoi être fier et parce que la mémoire des victimes mérite mieux que cela. «
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