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Les réactions se multiplient dans l’île après les différents appels au sursaut collectif Les récents propos du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ne laissent personne indifférent en Corse. Comme l’utilisation par le chef du gouvernement du mot mafia, toujours absent du droit français.

Gauche autonomiste : le gouvernement travaille dans le bon sens. 2 commentaires maintenant sur la violence en Corse : « ayons confiance en la détermination du gouvernement pour rétablir la situation en Corse  » , c’est ce que pense le club politique la gauche autonomiste.

Réélection d’Obama, mondialisation aux formes nouvelles, printemps arabes ou encore nationalismes régionaux, ce prof à sciences Po et spécialiste des relations internationales a un avis tranché. Pertinent.

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – On a beaucoup entendu ces derniers jours des réactions plus que négatives vis-à-vis des déclarations ministérielles relatives à la situation en Corse.

Présent à Nice à l’occasion d’un colloque sur la sécurité privée, Alain Bauer, le « M. Sécurité » du quinquennat Sarkozy, demeure une pointure en matière de criminologie.

Paul Sollacaro, le fils de l’avocat Antoine Sollacaro tué en octobre en Corse, lance un appel dimanche dans Le Parisien. Il demande à être reçu par la ministre de la Justice, Christiane Taubira. La ministre « adopte jusque ici un discours qui me convient. Elle cherche avant tout à comprendre », explique le jeune avocat.

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Après l’assassinat de Jacques Nacer, moins d’un mois après celui d’Antoine Sollacaro, le fils de ce denier lance un appel au ministre de la Justice. Maître Paul Sollacaro souhaite ainsi rencontrer Christiane Taubira, lors de sa prochaine visite en Corse, afin de lui expliquer son positionnement, notamment sur la JIRS.

M. Valls nous invite à parler. J’ai d’abord eu envie d’écrire que nous, on l’exhorte à la fermer. Et puis deux nuits et deux jours sont passés. Deux nuits et deux jours, seul avec ma conscience. Capu à capu.

Devenu avocat en 1977, Antoine Sollacaro, 63 ans, après avoir débuté sa carrière en défendant des nationalistes, était devenu le pénaliste insulaire le plus célèbre. Itinéraire d’un avocat engagé.

Dans un interviewe publié par Corsica en juin 2007, l’avocat nous donnait son sentiment sur la série d’assassinats qui, déjà, ensanglantaient la Corse et ont fini par le toucher. Document.