
« Avec l’ETA il n’y rien à dire, aucune matière à dialoguer sur aucune ‘conséquence’ d’un ‘conflit’ qui n’a pas existé », a ajouté Mariano Rajoy, estimant qu’au Pays basque « il n’y a pas eu de conflit politique » mais « un groupe criminel qui a tenté d’imposer ses vues par la force ». En annonçant jeudi qu’il mettait un point final à 43 ans de lutte armée, le groupe basque a « lancé un appel aux gouvernements d’Espagne et de France pour ouvrir un processus de dialogue direct qui aura comme objectif la résolution des conséquences du conflit ». « Si le PP gagne les prochaines élections, je ne suis pas certain qu’il doive payer quelque prix que ce soit pour la fin définitive de la violence. Et je peux déjà dire que dans tous les cas, je ne suis pas disposé à le faire », a-t-il ajouté. Sitôt l’annonce de l’ETA, Mariano Rajoy avait salué « un pas très important » du groupe armé, se démarquant ainsi de la ligne la plus dure de la droite conservatrice, même s’il continue à réclamer « la dissolution irréversible » de l’ETA.
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