
Voici donc cette autonomie, chère aux Simeoni et à tant d’autres, qui s’avance à visage découvert sur la scène politique insulaire avec, par ci par là, quelques bénédictions impromptues qui pourraient laisser croire à un possible avènement.
Une autonomie qui autoriserait l’Assemblée de Corse à lever l’impôt, à légiférer, à faire sauter des verrous séculaires. Qui permettrait aussi aux élus de cette assemblée de bomber le torse et de se croire enfin auréolés d’un pouvoir presque divin. Tout en rêvant à une compagnie maritime régionale dont les bateaux feraient flotter à leur poupe le drapeau blanc à tête de maure.
Sans oublier l’officialisation de la langue corse et son introduction partout, notamment dans les cours de justice, où jusqu’ici elle n’avait pas accès. Que resterait-il alors à la France ? Le droit de se taire, peut-être. Tout en n’oubliant surtout pas de cracher au bassinet de la nouvelle autonomie. Ce qui est évidemment l’essentiel.
Le Journal de la Corse du vendredi 22 avril est en kiosque et en ligne : http://www.jdcorse.fr/JDC/article.php?article=1513

