
Aux cris de « Jean-Luc, Jean-Luc ! », dans un brouhaha grandissant avec les poignées de mains échangées et les accolades amicales, Mélenchon accompagné de Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, s’est tranquillement posé pour une discussion à bâtons rompus avec ses camarades insulaires. Ceux-là même, qui en juin dernier, l’avaient désigné à 70 %, pour les représenter à la présidentielle de 2012. Un score qui place l’île en tête du soutien national. Et qui a honoré Jean-Luc Mélenchon. Il le confie. Publiquement.
« Flatté de la décision des Corses »
« Je ne crois pas que les communistes corses fassent exception avec les autres. En juin, dernier, ils avaient, comme ailleurs sur le territoire national, trois possibilités qui avaient chacune leur dignité. Mes camarades insulaires ont réfléchi et ont tranché clairement. Je suis, évidemment, très flatté de cette décision des Corses. Concernant l’île, je m’inscris dans les mêmes thématiques que celles que je défends et que je porte sur l’ensemble du territoire : le débat du social, du droit des personnes. Le droit à une République honnête et transparente, le droit au respect des salaires. L’Huma reste une fête de la famille, on la marque sur son calendrier et on y vient. La manifestation permet de témoigner que la gauche est bel et bien là ».
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