Invité de l’émission Cuntrastu, le recteur de l’académie a décrypté l’actualité. De la mise en place des rythmes scolaires à l’enseignement dispensé dans l’île et ses polémiques, Michel Barat fait le point

Parler d’Éducation nationale, c’est évoquer les mouvements de la rue de Grenelle. Trois ministres en 28 mois, serait-ce déconcertant pour un recteur ? Que nenni rétorque Michel Barat « à quelques nuances près, la ligne Peillon continue. Il n’y a pas de bouleversements ». Quant à la nouvelle promue, Najat Vallaud-Belkacem, il est ravi qu’une femme ait été nommée à la tête de cet important ministère. « Ce dont on devrait s’étonner, c’est que c’est la première fois », dit-il, estimant que les polémiques sur ses origines sont « conteuses ». Le recteur de Corse ne comprend d’ailleurs pas le haut niveau politique qui a du mal à assumer la diversité. « Nous sommes entrés dans une société d’obscurantisme, dans une société de la régression intellectuelle. Nous ne sommes plus dans le monde des Lumières », assène Michel Barat.
La suite sur CORSE MATIN

