Il n’y a pas que les nostalgiques du « ucone », ceux pour qui la Corse doit rester éternellement figée dans le souvenir qu’ils en ont. Il n’y a pas que les jusqu’au boutistes de la spécificité pour qui cette île ne doit ressembler à aucune autre et faire la différence sur tout et n’importe quoi.

On les entend souvent proclamer haut et fort, mais toujours en français, la nécessaire obligation de rendre le corse obligatoire, de la maternelle à l’université et coofficiel partout ailleurs. En attendant, lorsqu’ils se hasardent à l’utiliser, ils le truffent de tant de barbarismes et d’impropriétés qu’on a vraiment du mal à admettre que ce sabir puisse être comparé à une langue. « Je suis Corse, Madunnaccia et puis voilà ! » chantait naguère un contemporain de Tino Rossi. Eux ils sont Corses sans blasphémer la Sainte Vierge, mais leur trop plein de corsitude est une injure permanente à notre tranquille appartenance.
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