Les quatre circonscriptions sont les théâtres de batailles politiques acharnées. Les sortants devront se battre jusqu’au bout. Au nord, la bataille la plus suivie a pour cadre la première circonscription (Bastia).

Quant à Gilles Simeoni – au demeurant lui aussi « héritier » d’un père (un certain Edmond) et neveu d’un oncle (un certain Max) qui sont loin de n’avoir rien fait pour asseoir l’autonomisme – il espère que la dynamique Femu a Corsica de mars 2010 se poursuivra et assure à qui veut l’entendre que, présent au second tour, il l’emportera en cas de triangulaire. Lui manqueront toutefois les suffrages indépendantistes car les électeurs de cette mouvance n’ont pas du tout apprécié qu’il condamne avec une grande vigueur la récente série d’attentats ayant visé des résidences secondaires. Dans la deuxième circonscription (Corte/Balagne), l’affaire est apparemment pliée. Président du Conseil Exécutif, ancien président du Conseil général de Haute-Corse dont l’actuel président n’est autre que son suppléant, le sortant Paul Giacobbi (PRG) devrait logiquement l’emporter contre Stéphanie Grimaldi (UMP). D’autant que celle-ci risque de pâtir de la défaite de Nicolas Sarkozy et des discordes qui affectent encore la droite. Paul Giacobbi doit toutefois compter avec l’hostilité d’électeurs socialistes et communistes qui lui reprochent ses alliances avec des personnalités de droite et de favoriser le clientélisme. Quant au report de voix nationaliste qui a décidé de sa victoire en 2007, il pourrait s’avérer moins important.
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