(Corsicainfurmazione.org, Unità Naziunale, Publié le 24 novembre 2025 à 7h00) Chaque 27 novembre, jour anniversaire de la fondation du PKK, les montagnes du Kurdistan deviennaient le théâtre d’une intense mobilisation symbolique.
Pour ces résistants, cette date ne représente pas seulement un jalon historique, mais l’expression vivante d’une lutte qu’ils considèrent comme existentielle. Entre hommages aux martyrs, célébration de la résistance et réaffirmation de leurs engagements idéologiques, les combattants décrivent cette journée comme un moment de renouveau, où se rassemblent mémoire, détermination et espoir de liberté.
Une date symbole de fondation et de résistance
Le 27 novembre, anniversaire de la création du PKK, est présenté comme un jour de « résurrection » pour le peuple kurde. Dans les zones de guérilla, les combattants et combattantes décrivent cette date comme l’aboutissement de décennies de lutte, initiée selon eux dans des conditions quasi impossibles par Abdullah Öcalan (Apo). Pour eux, cette fondation a permis l’affirmation d’une identité kurde libre et organisée.
Rôle des femmes et continuité de la lutte
Les combattantes de YJA-Star soulignent l’importance de l’organisation des femmes au sein du mouvement, inspirée de figures pionnières comme Sakine Cansız. Elles affirment faire face à des attaques qu’elles considèrent comme dirigées contre leur idéologie, mais estiment que la pensée d’Öcalan leur donne la force de poursuivre la lutte, notamment pour concrétiser les aspirations de leurs « martyrs ».
Mémoire des martyrs et héritage de camaraderie
Plusieurs guérilleros insistent sur la centralité des martyrs dans la continuité du mouvement. Les résistants de la prison d’Amed en 1982 ou des figures comme Mazlum Doğan sont évoqués comme symboles de détermination. Selon eux, la camaraderie constitue l’un des fondements essentiels qui explique la survie et l’évolution du mouvement jusqu’à aujourd’hui.
Un contexte de guerre et de résistance prolongée
Les intervenants décrivent des attaques continues et multiformes contre leur organisation. Ils affirment que la persévérance des fondateurs a permis de maintenir la résistance jusqu’à aujourd’hui et de déjouer, selon eux, les offensives étatiques. Beaucoup insistent sur la nécessité d’élargir leurs objectifs et de poursuivre le processus engagé par le mouvement depuis 1978.
Un appel à l’unité des peuples
Un combattant engagé dans les rangs de la guérilla met en avant l’idée que la fondation du PKK aurait jeté les bases d’une solidarité intercommunautaire. Pour lui, malgré les offensives subies, le mouvement a favorisé une forme d’unité des peuples du Moyen-Orient. Il appelle à poursuivre l’engagement inspiré par les militants des premières années.
Tuninu
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