(Corsicainfurmazione.org, Unità Naziunale, Publié le 15 octobre 2025) Core in Fronte n’est nullement étonné du classement sans suite, par le parquet de Tarascon, de l’enquête préliminaire, contre l’administration pénitentiaire, sur l’assassinat du patriote Yvan Colonna à la prison coloniale d’Arles, en 2022.
Cette décision est politique.
Elle vise à masquer l’écrasante responsabilité de l’Etat français dans la mort d’Yvan Colonna.
Comment un détenu comme Franck Elong Abé, incarceré pour des affaires de terrorisme islamique en Afghanistan, a-t-il pu être maintenu en détention classique?
Il n’était pas placé en quartier d’évaluation de radicalisation et il bénéficiait d’un poste d’auxiliaire, lui permettant de travailler en prison à un poste de nettoyage en service général.
Enfin, le suivi de son dossier informatique pénal était étrangement vierge de ses menaces, proférées la veille du drame, envers Yvan Colonna. Une situation étrange, alors même, qu’en temps normal, le fichier informatique, “Genesis”, est alimenté de la moindre anecdote sur la vie carcérale des détenus.
Pour Core In Fronte, la raison d’Etat s’impose, une nouvelle fois, face à la demande de justice et de vérité du peuple corse.
Le colonialisme français n’a pas vocation à s’automutiler. Au contraire, il a vocation à se protéger par la dissimulation et le mensonge.
La décision du parquet de Tarascon s’inscrit dans cette logique, pour laquelle tuer un nationaliste corse n’est pas un crime.
GHJUSTIZIA È VERITÀ PER YVAN COLONNA.
Core In Fronte
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