(Corsicainfurmazione.org, Lutte Institutionnelle, Unità Naziunale, publié le 25 juin 2025) Question orale déposée par Mme Josepha GIACOMETTI-PIREDDA Conseillère « non-inscrite »
OBJET : PROJET DE SOCIÉTÉ ET RÉVISION DU PADDUC
Signore Presidente di u Cunsigliu esecutivu,
Signore Presidente di l’AUE,
Publicazione di l’INSEE, fatti d’attualità palesanu una realità cunnisiciuta :
S’impuverisce a sucetà corsa :
– predazione di richezze
– speculazione sfrinata.
-svie maffiose ,trafficu di droga.
-senza mezu di regulazione pieghemu sottu à u pesu di a culunizazione di pupulamentu.
I partiti naziunalisti, quellu di a vostra maiurità, chjamanu à l’azzione.
Pò ci hè l’azzione di sta Culletività, è u scartu tra i discorsi è i fatti.
Siamu chjari :
-Iè, u scartu esiste trà i mezi, e cumpetenze di a nostra istituzione è i bisogni veri di a Corsica è di i corsi
-Iè, duvimu ottene trasferimentu di fiscalità è putere legislativu.
Mà Innò, a risposta ùn po esse solu a dinuncia di e mancanze
-Innò, ùn sì pò purtà l’ambizione di un prughjettu naziunale limitendu si à l’amaru cunstattu di una situazione chì ci hè imposta.
L’azzione istituziunale ùn basta, hè detta, mà ferma un arnesu maiò.
L’action de notre Collectivité doit s’appuyer sur une politique qui pousse les curseurs au maximum, utilise le moindre levier, opère des choix clairs, assume les rapports de force lorsqu’ils sont nécessaires. Il n’y a pas de place pour les consensus sans envergure.
Nous n’avons plus le temps.
Pour illustrer mon raisonnement quelques exemples :
– Sur les déchets, vous affirmez votre attachement à la maîtrise publique mais actez une privatisation de fait dans le Plan voté en Assemblée de Corse, confère Monte. Perchè a scelta ùn l’averiamu più è chì a situazione l’impunerebbe.
– Sur la colonisation de peuplement, que vous dénommez flux migratoires, dénoncée comme un facteur de déstructuration que vous intégrez au détour d’un schéma d’aménagement sous le vocable « solde migratoire positif ».comme un facteur de dynamisme et de développement.
Perchè a scelta ùn l’averiamu più è chì a situazione l’impunerebbe.
– Sur la langue, indignation, à juste titre, contre des décisions de justice et les inepties d’un colon, à l’argumentaire anti-corse, qui émerge au fur et à mesure que la colonisation de peuplement avance. À défaut de mettre en place une politique linguistique offensive. Perchè a scelta ùn l’averiamu più è chì a situazione l’impunerebbe.
– Sur le budget de la Collectivité, les 5000 arrivants annuels pèsent lourdement particulièrement sur le social(notamment transferts de RSA de départements français vers la Collectivité de Corse). Les impôts augmentent les dotations diminuent.
Il faut exiger l’état des flux financiers demandé à de multiples reprises
Non effet, la Corse ne coûte pas cher à la France mais oui la dépendance nous coûte chère.
A l’heure où doit se négocier un nouveau pacte fiscal et budgétaire :
Et négocier non comme pour le PTIC, dont les règles vous ont été imposées.
Avemu quì torna acettà a limosina ? Perchè a scelta ùn l’averiamu più è chì a situazione l’impunerebbe ?
– Sur les écritures constitutionnelles elles ont déjà sacrifié l’essentiel (statut de résident, entre autres) là aussi l’absence de rapport de force et le consensus l’imposaient.
Monsieur le Président, il ne s’agit pas ici d’une attaque mais d’une alerte, à l’appui d’un constat
En matière d’alerte, ma question, la procédure de révision du PADDUC a été engagée avec beaucoup de retard.
Il s’agit, est-il besoin de le rappeler, d’un véritable projet de société même si cela ne sera pas suffisant.
Le premier rapport d’étape définissant plus précisément les modalités doit être présenté à notre Assemblée.
Quand le sera-t-il ?
Les terres agricoles basculent, la spéculation et l’artificialisation des sols s’accélèrent. Ogni ghjornu case è terre passanu in mane frustere.
Je sais l’ampleur de la tâche mais la situation nous commande d’aller vite.
Monsieur le Président de l’AUE, vous aviez affirmé vouloir un « PADDUC de combat », quitte à « être border line ».
Nous devons l’être dès maintenant et enraciner un modèle sans antinomie entre développement maîtrisé et préservation. Le temps de la révision ne peut être celui de l’inertie, en l’attente d’une hypothétique évolution favorable.
Des projets porteurs d’un autre modèle n’attendent pas. Ils cherchent déjà à s’insinuer dans les brèches tirant profit des retards et se jouant des non-choix.
Quandu venerà l’ora d’aduttà a revisione di u PADDUC ùn s’acetterà d’esse intrappulati è vutà perchè a scelta ùn l’averemu più è chì e cunsequenze di sta situazione si seranu imposte.