Une bombe contre la sous préfecture de Corté, dans la nuit de Samedi à Dimanche. Un extincteur bourré d’explosifs a été découvert par les gendarmes et par les démineurs dans la cour du bâtiment, dont la porte d’entrée avait été brisée à l’aide d’une voiture bélier dérobée un peu plus tôt par un commando armé et cagoulé.
Des gendarmes en patrouille ont croisé les clandestins, juste après l’opération. Mais ces derniers ce sont évanouis dans la nuit. Le dispositif de mise à feu n’a pas fonctionné, mais les dégâts auraient été importants si la bombe avait sauté, selon le préfet de la Haute-Corse, qui s’est rendu sur place dans la nuit.
Louis Le Franc a indiqué que le sous préfet de Corté et son épouse, qui se trouvaient dans leur appartement de fonction qui jouxte le bâtiment ont été fortement choqués. La tentative d’attentat n’a été ni signée ni revendiquée. C’est le parquet antiterroriste de Paris qui s’est saisi de l’enquête, confiée à la sous direction antiterroriste de la police judiciaire.
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