Le procès de Dominique Pasqualaggi, présenté comme le « meneur » de la cellule du FLNC du 22 octobre, et de huit autres Corses s’est ouvert mercredi à Paris, six ans après un retentissant attentat à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) qui avait coûté la vie au poseur de bombe.

Trois accusés ont été extraits de prison pour ce procès: ils avaient été condamnés pour le meurtre, en 2005, d’un restaurateur de Corte, Joseph Vincensini, battu à mort et décapité, et dont la dépouille avait été jetée aux cochons.
Le restaurateur Xavier Luciani, 58 ans, avait été condamné en appel en 2010 à 30 ans de réclusion pour son rôle central dans ce meurtre. Le professeur d’histoire-géographie Dominique Pasqualaggi avait écopé de 18 ans de réclusion, tandis que le neveu de Xavier Luciani, Sébastien Giudicelli, 32 ans, purge une peine de 15 ans.
Les cheveux gris à 38 ans, Dominique Pasqualaggi comparaît assis dans un fauteuil roulant. Il est handicapé depuis qu’il est tombé, en 2007, du troisième étage de la sous-direction antiterroriste (SDAT) à Paris où une fenêtre était ouverte.
« Votre client a été victime d’un traumatisme médullaire à la suite d’une chute pendant une garde à vue », qui a entraîné une « paralysie des deux membres inférieurs », a rappelé le président de la cour Philippe Jean-Draeher, s’adressant à l’avocat de l’accusé, Me Pascal Garbarini, « mais l’expert médical a indiqué qu’il pouvait comparaître avec des pauses toutes les quatre heures ».
Presse AFP
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