
Qu’ils agissent désormais au plus près du domicile de leur victime, multipliant les assassinats de pas-de-porte, usant du calibre 12 et de la chevrotine pour ne pas laisser de traces, abandonnant enfin les dépouilles aux familles, forcément les premières sur la scène du crime. On tue ainsi dans un jardin, sur le seuil d’une maison, dans le couloir menant à un appartement, au bas d’un escalier, sur le parking d’un cabinet de médecin, sur la place du village.
Sous le regard d’une mère, d’un père, d’une épouse et d’enfants. Pour marquer les esprits, sans doute. Par facilité, peut-être. Frapper dans l’intimité même des victimes, par cette innommable pratique de l’assassinat à domicile, reste en effet le plus sûr moyen de croiser leur chemin.
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