
L’Élue Territoriale Véronique Sciaretti était présente, ainsi que de nombreux militants de Corsica Libera et de l’Associu Sulidarità, la famille, les amis, au total plus d’une centaine de personnes auront eu la joie de féter une victoire politique tout en ayant une pensée pour tous les autres prisonniers politiques toujours incarcérés injustement dans les prisons coloniales.
Après 4 jours de procès programmé sur deux semaines, la relaxe a été finalement choisie par le Tribunal Correctionnel de Paris, une relaxe plaidée par les avocats de la défense.
Marc Antoine Colleoni, Patrick Tesi et Olivier Peretti, étaient prévenus d’association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes. Les enquêteurs de la sous division antiterroriste de la police judiciaire ont découvert les ADN de deux d’entre eux sur des cagoules et des gants. Des vêtements qui se trouvaient dans un véhicule volé de La Poste dont la police soupçonne qu’il a servi à commettre des attentats. L’empreinte papillaire du troisième prévenu avait été retrouvée sur une enveloppe ayant servi à revendiquer une série d’attentats dont la roquette tirée contre la caserne d’Aspretto en septembre 2007. Pour le magistrat instructeur, ces éléments matériels étaient suffisants pour renvoyer les trois hommes devant le tribunal correctionnel.
Me Barbolosi a déclaré à Corsematin.com : « Tous les éléments à charge contre nos clients sont postérieurs à ces actes. L’association de malfaiteurs ne tient donc plus,poursuivait Me Barbolosi. C’est d’ailleurs ce qu’a souligné le président du tribunal qui a considéré qu’il n’avait pas suffisamment d’éléments pour asseoir une condamnation ».
Patrick Tesi, tout comme Marc Antoine Colleoni, sera de nouveau en procès en juin prochain.
Quant à Olivier Peretti, il lui reste quelques mois à faire de sa première condamnation, un rapprochement en terre de Corse, à la prison de Borgu devrait conclure cet acharnement répressif.
DOSSIER PROCES PERETTI, COLLEONI, TESI














