Lundi 9 janvier, une habitante de Donostia, Garbiñe Alkiza, était jugée pour “insulte grave aux FSE [forces de sécurité espagnoles]” pour avoir exigé des autorités policières et judiciaires de connaître la vérité sur la mort de Jon Anza, dont elle est une parente. Habitants du quartier d’Intxaurrondo où elle habite et proches de Jon Anza se sont rassemblés devant le tribunal en solidarité et ont tenu une conférence de presse pour dénoncer ce procès. Jon Anza est ce militant d’ETA mystérieusement “disparu” au début de l’année 2009 et dont le corps avait été retrouvé dans une morgue de Toulouse le 11 mars 2010.

Ils ont aussi dénoncé le fait qu’alors que “ceux qui ont ordonné l’enlèvement” et “ceux qui l’ont exécuté” soient “impunis” alors qu’une membre de sa famille est, elle, inquiétée par la justice. Il semble effectivement difficile de réclamer la lumière sur cette affaire. Ainsi, l’été dernier, la procureure de Bayonne envoyait rien moins que la police judiciaire pour faire enlever d’un balcon de la ville une banderole demandant “la vérité” sur cette affaire.
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