(Unità Naziunale publié le 24 juin à 00h01) Dans une lettre non datée, publié sur facebook, le prisonnier politique Ghjiseppu Maria Verdi, se positionne sur la paix après le verdict du procès de paris.
Pace, avà, sempre.
Plus qu’un mot, la paix est une idée, une philosophie. Elle est l’objectif des sages, la garante de notre liberté.
Elle n’est ni renoncement ni abandon, elle n’est pas non plus reddition.
Elle est après 40 années de conflits la justification de nos souffrances collectives et individuelles.
Elle est la pierre angulaire permettant la construction d’une société Démocratique, Juste, Libre.
Hélas aujourd’hui elle est unilatérale, elle est bafouée, elle est inaudible sous le bruit des bottes.
C’est pourquoi nous devons tout faire chaque jour, pour que demain elle soit concrète, tangible de sorte que nul ne puisse douter de la sincérité de notre engagement et de la Justesse de celui-ci.
La Paix apporte avec elle un espoir brûlant Ardemment dans nos cœurs, de voir demain notre nation renaitre de ses cendres.
Une nation en marche vers la reconquête de ses droits, portée par l’espoir et le fil de l’Histoire dont sont détentrices les organisations politiques qui la représente.
L’écho de nos voix traversera alors la Mer, les Vents le transporteront pour qu’il résonne jusqu’à Paris où nul ne pourra feindre d’ignorer la légitimité de notre lutte pour notre Terre.
Peu importent les coups, les brimades, notre rôle à chacun est de soutenir la démarche de Paix, parce que c’est de notre détermination que viendra la Victoire.
En attendant, cette paix tarde et les gestes pour l’atteindre sont tous venus d’un seul camp.
Ce camp c’est celui de la Corse, c’est celui qui depuis 2014 ne cesse de donner des garanties en faveur de la paix alors qu’en face on se mure dans le silence, le mépris et la mauvaise foi, on retient 11 Corses en otages.
Les prisonniers politiques sont les otages d’un conflit politique durant depuis les années 70, ils sont les Otages d’un État qui hier encore a refusé une main tendue pour la Paix.
Nous nous devons aujourd‘hui plus que jamais d’exiger leur libération immédiate et sans condition.
Hè di Pace u nostr’avvene, Hè di Pace u nostru Sperà.
Amnistia è Libertà !
G.M.V
Produit CORSU E RIBELLU
