
Les préfets ont dû présenter leurs projets de schéma en avril dernier. Les conseils municipaux et communautaires ont été contraints de se prononcer cet été. Il reste moins de quatre mois à des organismes ad hoc, les commissions départementales de la coopération intercommunale (CDCI), pour se prononcer. A la majorité des deux tiers de leurs membres, celles-ci devront soit entériner les projets préfectoraux, soit adopter des solutions alternatives proposées par les élus. Le 31 décembre, les préfets devront avoir arrêté tous les schémas. Il conviendra toutefois que les projets, qu’ils soient préfectoraux ou alternatifs, soient fondés sur « des critères objectifs pertinents, notamment statistiques, cartographiques, géographiques et économiques ». L’Etat rejettera les projets qui auraient pour objet ou effet de rendre plus difficile la démarche de rationalisation inscrite dans la loi. Chez nous, comme ailleurs, la réforme est mise en oeuvre non sans douleur. Toutefois, il est évident que la question la plus sensible est localisée dans la région bastiaise.
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :

