L’avenir de la SNCM est incertain. Redressement judiciaire, liquidation, toutes les hypothèses sont avancées en attendant l’issue, ce 31 octobre à Paris, d’un nouveau conseil de surveillance.

Ils ont obtenu l’organisation d’un conseil de surveillance ce 31 octobre à Paris. Un dossier que la Corse suit avec beaucoup d’attention, notamment du côté de l’office des transports. Son président s’inquiète du devenir de la SNCM et de ses emplois. Paul Marie Bartoli le dit clairement : “nous ne voulons pas entendre parler de liquidation. Nous préférons qu’il y ait une procédure de redressement judiciaire et que des repreneurs sérieux se présentent et fassent une offre, que la collectivité territoriale examinera avec toute l’attention nécessaire. Pour nous, l’important, c’est la continuité du service durant cette période transitoire. De manière inéluctable, la SNCM doit aller au tribunal de commerce. En espérant que l’on ne parlera pas de liquidation mais de redressement, pour qu’il y ait un projet industriel sérieux, reprenant un maximum de personnels. Nous sommes là pour essayer de sauvegarder une entité, sous une autre forme, qui est nécessaire à la Corse, qui est co-délégatrice de service public. Nous avons deux objectifs : premièrement que la délégation de service public puisse être transmise à la nouvelle entité, et deuxièmement, pendant la période transitoire, qu’il n’y ait pas d’interruption du service public pour notre île, c’est vital. Nous ne pourrions pas supporter un conflit qui perdure”.

