(Unità Naziunale – Publié le 15 mai à 13h33) Core in Fronte avait en premier soulevé le lièvre, celui d’un nouveau centre commercial prévu sur Lucciana. En Corse du Sud, les centres commerciaux poussent comme des champignons, quelle Galère.
En haute-corse la machine nationaliste s’est emballée, et un nouveau collectif de nationalistes s’est constitué. Après Patriotti, pour la gestion de l’anti répressif, c’est un nouveau collectif pour la gestion de l’économie et du foncier qui voit le jour.
Ce mardi 15 mai, à Lucciana s’est tenue une réunion pour la constitution d’un collectif « Cullettivu per a maestria di nostru sviluppu« , avec pour objectif pour dénoncer la mise en place d’un projet commercial de grande ampleur. Le collectif craint un déclin de l’artisanat, des commerces et du développement de proximité
Plus de 350 personnes (selon Core In Fronte) à Lucciana le mardi 15 mai dernier, à l’appel de Core In Fronte (l’appel du 9 mai) pour la mise en place d’un collectif contre le projet du nouveau centre commercial. (STC, Corsica Libera, Pè a Corsica, Femu A Corsica, Core In Fronte…)
Hyacinthe Vanni, Jean Biancucci, Rosa Prosperi, élus Pè A Corsica (Femu a Corsica, Corsica Libera) de la Collectivité de Corse étaient présent.
Fabiana Giovannini, élue CDC, prenait position contre dans un article d’Arritti
A Manca apportait son soutien à Core In Fronte dans son combat le 6 mai dernier
28 000 m² de surface commerciale dont 5 000 m² de supermarché et 15 500 m² pour 66 magasins et boutiques.
Ce centre commercial, comparable à un Atrium de taille plus modeste dont le rayonnement pourrait se propager de Bastia jusque dans la Plaine Orientale, serait une grave menace pour le tissu commercial local et participerait à une dérégulation grandissante de la concurrence en région bastiaise et au delà.
Core In Fronte dénonce l’emplacement du terrain, qui est selon eux en zone inondable et au sein d’espaces stratégiques agricoles, et attend de la CDAC, dans laquelle figure la mairie de Bastia, la Collectivité de Corse, la commune de Lucciana et la communauté de communes Marana-Golo un refus unanime d’autorisation commerciale du projet.


