
Dans la nuit du 26 au 27 juin, un complexe immobilier en construction à Santa-Maria-Poggio, au sud de Bastia, où intervenait la SARL Paoli, avait été considérablement endommagé par un attentat à l’explosif. Des inscriptions « FLNC » figuraient sur le bâtiment. « Nous démentons toute implication », a assuré la mouvance qui a, par ailleurs, dénoncé la politique du gouvernement. Proche du nationaliste Charles Pieri, interpellé le 19 juin dans le village San-Gavino-di-Carbini (Corse-du-Sud), puis incarcéré pour avoir violé les termes de sa liberté conditionnelle, Charles-Philippe Paoli était connu des services de police. Il avait été condamné à six ans de prison par la dixième chambre de la cour d’appel en 2005 pour des extorsions en lien avec du terrorisme. L’antenne bastiaise de la direction régionale de la police judiciaire en charge de l’enquête de cet assassinat privilégierait, selon une source proche du dossier, la piste du crime de droit commun.
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