
Cette demande de prise de parole exceptionnelle avait suscité la division, la veille, en commission permanente. L’élu nationaliste avait fait part de sa volonté d’intervenir sur le procès Colonna, en séance publique. « Le mélange des genres » a suscité l’opposition. Deux femmes ont ouvertement manifesté leur mécontentement face à cette initiative. Marie-Antoinette Santoni-Brunelli, au nom du groupe de droite, et Aline Castellani, au nom de la Gauche Républicaine. Elles ont clairement indiqué que cette déclaration était inopportune dans une assemblée politique.
De son côté, Dominique Bucchini trouvait malvenue d’avoir à discuter sur « une affaire qui venait d’être rejugée », mais il a été mis en minorité par ses propres troupes. Le président de l’assemblée de Corse s’est donc résigné à accepter les commentaires de Gilles Simeoni en « cadrant et en minutant » l’intervention. Sept minutes, pas de réaction, pas de réponse, pas commentaire, pas d’applaudissement. Action.
« Yvan Colonna est innocent »
À l’issue des questions orales, Gilles Simeoni a donc pris la parole pour fustiger le procès Colonna. Il a d’abord tenu à remercier les milliers de personnes et d’élus qui ont soutenu et accompagné Yvan et sa famille, avant de commenter : « Cette condamnation est le terme provisoire et le point d’orgue de treize années d’une procédure pénale scandaleuse, indigne d’un État de droit et d’une démocratie »
Source et suite de l’article : http://www.corsematin.com/article/politique/gilles-simeoni-«-laffaire-est-une-plaie-purulente-entre-la-corse-et-letat-»
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