C’est bien connu, l’appétit vient en mangeant ! Passer de l’état d’employé communal di Surbuddà à celui de président de conseil général révèle à tout le moins, sinon beaucoup de savoir, du moins un incontestable savoir-faire dans un pays où la pulitichedda est un véritable sport national…

Cela ressemblerait plutôt au Père Ubu, avec 360 communes, 52 cantons, 2 conseils généraux, une assemblée régionale, l’arrondissement de Sartè affublé du 6ème canton d’Aiacciu pour faire plaisir à Roccaserra,7 ports de commerce, un train en or à une seule voie, des préfets qui détruisent légalement -ou pas- les paillottes, mais qui interviennent officieusement en faveur de permis de construire illégaux, qui décident des règlements intérieurs des chambres consulaires, j’en passe et des meilleures !
Dans cette « histoire peine de bruits et de fureur » où l’on pousse l’absurde jusqu’à créer une « commission violence » comme l’on crée une commission de sécurité routière, nul doute qu’un peu d’entregent n’autorise les plus grandes espérances. Hannah Arendt a pu dire que « la politique repose sur la multiplicité et la pluralité des hommes. Elle traite de la communauté … ».
Il semblerait que cela ne s’applique pas à la Corse. Dicianu i vechji : hè meddu un tontu à u fattu soiu ch’un astutu à u fattu di l’altri.
Ghjacumu Petru
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale] Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !

