La « Patrie des droits de l’Homme » est loin d’être un modèle à suivre en matière de condition carcérale. Un syndicaliste et une ministre l’ont récemment confirmé.

En effet, s’il a souligné le « travail remarquable » des surveillants, révélé qu’à Borgo « les agressions contre les surveillants sont régulières » et déploré que l’on veuille « se faire de la publicité sur le malheur des personnes incarcérées » à partir d’accusations « graves et scandaleuses », il a aussi dénoncé les conditions de détention prévalant à la prison d’Ajaccio, les qualifiant de « scandale d’État ».
Ce constat n’est pas surprenant et s’inscrit, malheureusement, dans la réalité trop bien connue des prisons françaises. Il est d’ailleurs partagé par la Garde des Sceaux Christiane Taubira qui a récemment annoncé la fermeture d’établissements vétustes et insalubres, et la mise en œuvre d’un plan de rénovation de plusieurs prisons.
La dignité et la famille avant tout
Ceci permet de rappeler que la plupart des détenus ne contestent pas la prison ou le travail des personnels pénitentiaires, mais revendiquent que soit mis fin à des situations attentatoires à leur dignité. Ils demandent des installations sanitaires préservant l’hygiène et l’intimité. Ils dénoncent l’insalubrité de leurs cellules.
Ils s’insurgent contre des règles s’un autre âge favorisant des situations injustes et arbitraires. Enfin, ils souhaiteraient que ne soit pas ajoutée à une sanction disciplinaire (mitard), une sanction pénale (retrait de réduction de peine).
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