Demandé par la défense, le déplacement de la cour d’assises spéciale de Paris à Ajaccio a conforté l’accusation et la défense dans leur position.Il a donc fallu revenir à Ajaccio et regarder, une nouvelle fois, cette rue du Colonel Colonna d’Ornano, au cœur de la préfecture de Corse du sud. Pendant trois heures, lundi soir, la cour d’assises spéciale de Paris a tenu une audience sur les lieux-mêmes où a été assassiné le préfet Érignac en 1998. Ce déplacement avait été réclamé par la défense d’Yvan Colonna, assassin présumé du préfet. À l’issue de l’audience, les avocats des deux parties ont eu des réactions totalement différentes. Pour les conseils d’Yvan Colonna, le déplacement à Ajaccio a permis de mettre le doigt sur certaines zones flous du dossier, et notamment l’un des sujets les plus souvent évoqué par la défense, à savoir la taille du berge corse, qui mesure 1m72. « Le tireur devait nécessairement faire plus d’1,75 m, voire 1,80 m, a ainsi commenté maître Pascal Garbarini. (…) Le doute profite à l’accusé. »
Revue de presse : http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/colonna-un-retour-en-corse-et-des-doutes-qui-subsistent-107833.html
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