Il aura fallu plus d’un mois à la justice pour saisir un paradoxe : la complexité et la simplicité de l’affaire de l’Orée du bois. Simple, parce que tous les faits ont été reconnus et font l’objet d’aveux circonstanciés en garde à vue, lors des interrogatoires, pendant les confrontations et même à l’audience.
Si de petites retouches ont été apportées, le scénario des quinze attentats perpétrés en six mois à Ajaccio, de 2007 à 2008 est connu.
Les débats ont épluché en long, en large et en travers les mitraillages des tribunaux, le jet de la grenade dans la cour de la préfecture, le tir de roquette contre la caserne de CRS d’Aspretto. 
Au cours des cinq heures d’un réquisitoire en dents de scie, Olivier Bray a requis des peines allant de six mois de prison avec sursis à vingt années de réclusion criminelle pour les dix-huit accusés, dont la moyenne d’âge se situe dans la vingtaine.
DOSSIER PROCES DU 4 JUIN SUR CORSICA INFURMAZIONE
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