(Corsicainfurmazione.org, Unità Naziunale, Publié le 14 novembre 2025) Le Palika, pilier historique de l’indépendantisme kanak, claque la porte du FLNKS après 41 ans d’alliance fondatrice, un séisme politique révélé ce vendredi en pleine lumière médiatique.
Ce divorce, scellé à l’unanimité lors du 50e congrès de Bourail (7-9 novembre), fustige un Front dérivant vers l’autoritarisme, bafouant les consensus d’Anse-Vata (2023) et Kaïmolo (2024).Les chefs palikistes, ulcérés par des choix imposés sans débat, refusent de se fourvoyer dans une dérive qui étouffe le projet révolutionnaire et socialiste d’émancipation. »Construire n’exige pas de tout raser », tonne Charles Washetine, porte-parole au verbe acéré : le Palika campe sur le dialogue prôné depuis 2021, antidote à la violence stérile.En rupture avec un FLNKS « renouvelé » sous l’égide de Christian Tein et la CCAT, post-émeutes d’août 2024, le parti réaffirme son attachement à l’indépendance négociée, non imposée.Pivot de cette scission : l’accord de Bougival, bouclier progressif vers la souveraineté, que le Palika défend farouchement contre les sabotages frontaux du mouvement.Cet pacte, ancré dans l’héritage de Nouméa, trace un sentier inédit : sortie de la Constitution tricolore, naissance d’un État kanak-nouméen en partenariat avec Paris, perfectible mais inévitable.Au-delà des compétences régaliennes, il ouvre des horizons radicaux – nationalité calédonienne, institutions autochtones, voix régionale sur la scène internationale – pour une décolonisation par les peuples.Le Palika, sous bannière UNI avec l’UPM, pivote vers 2026 : municipales et provinciales comme bastions anti-abstention, tremplins pour forger la loi fondamentale d’un pays maître de son destin.Améliorations en vue, plaide Jean-Pierre Djaiwé : fluidifier les transferts régalien, sécuriser les référendums d’urgence, et acter juridiquement la pleine souveraineté comme aboutissement logique.
Tuninu
“Souveraineté de la Kanaky : le FLNKS trace la voie et refuse tout retour en arrière”

