(Corsicainfurmazione.org, Unità Naziunale, Publié le 12 novembre 2025) À Belém, lors de la COP30, les peuples autochtones d’Amazonie ont forcé les grilles du sommet pour dénoncer l’hypocrisie d’une conférence qui parle de climat sans écouter ceux qui protègent réellement la Terre. Face à eux, la répression et le mépris des institutions ont révélé le fossé entre discours et réalité.
Ces peuples, héritiers d’une résistance séculaire, ont voulu rappeler que l’urgence climatique se vit chaque jour dans leurs corps, leurs rivières et leurs forêts détruites par la déforestation et les intérêts économiques.
Leur irruption n’était pas une violence, mais un acte de survie et de dignité. Pendant que l’ONU et les gouvernements se félicitent de « l’inclusion », la voix des peuples reste exclue, reléguée hors de la « zone bleue » où se négocie le futur de la planète. L’incident de Belém est un cri planétaire : sans justice pour les peuples, il n’y aura pas de justice pour le climat. Ce jour-là, les gardiens de la forêt ont rappelé au monde que la Terre brûle — et qu’ils refusent de mourir en silence.
COP30 : Les peuples autochtones se lèvent face à l’hypocrisie climatique.
Au cœur de l’Amazonie, des dizaines de militant·es autochtones ont fait irruption dans l’enceinte de la COP30 pour rappeler au monde que la défense du climat commence par le respect des terres ancestrales.
Armés de leurs bâtons traditionnels et de leur dignité, ils ont franchi le cordon de sécurité de l’ONU pour porter la voix des peuples oubliés. Leurs revendications étaient claires : protéger les territoires autochtones, mettre fin à l’agro-industrie destructrice, à l’exploitation pétrolière et minière, et faire payer les véritables responsables — les milliardaires et les multinationales qui alimentent la crise climatique.
Sous les cris de « Notre terre n’est pas à vendre ! » et « On ne mange pas d’argent ! », ils ont dénoncé la duplicité du gouvernement Lula, qui d’un côté promet une COP “verte”, tout en autorisant l’exploration pétrolière à l’embouchure de l’Amazone.
La réponse du système fut brutale : matraques confisquées, coups, blessés, portes barricadées. Mais malgré la répression, le message est passé : tant que les peuples autochtones seront exclus des décisions, aucune justice climatique ne sera possible.
Tuninu

