(Corsicainfurmazione.org, lutte de masse, Unita Naziunale, publié le 23 juillet 2025, mis à jour le 24 juillet 2025) La section STC du Centre Hospitalier de Bonifacio organise une conférence de presse le jeudi 24 juillet à 11 h, devant rétablissement, pour dénoncer publiquement une situation devenue intenable.
Nous y exposerons :
• L’agression physique et les menaces dont a été victime notre délégué syndical ce lundi matin, alors qu’il exerçait ses fonctions.
• Le refus de la direction de reconnaître la gravité des faits, réduits à un simple « conflit personnel ».
• Le silence de l’ARS, pourtant alertée à de nombreuses reprises sur les dérives qui gangrènent notre hôpital — sans qu’aucune mesure concrète n’ait été prise à ce jour.
Ce que nous vivons aujourd’hui est le résultat d’une année de silence, d’indifférence et de laisser-faire :
• Dialogue social bafoué,
• Accords non respectés,
• Provocations répétées, y compris envers les représentants du personnel.
Quand un représentant syndical est agressé, que la direction se défausse, et que l’ARS ferme les yeux malgré des alertes répétées, c’est l’ensemble du personnel qui se retrouve exposé, isolé et en insécurité.
Nous appelons tous les agents à se mobiliser massivement et à venir nous soutenir.
Ce n’est pas seulement le STC qui est visé :
C’est le droit de travailler en sécurité, le respect du dialogue social et la liberté d’expression qui sont attaqués.
Rendez-vous jeudi 24 juillet à 11 h, devant le CH de Bonifacio.
STC
Conférence de presse du 24 juillet 2025 :
1. L’agression survenue ce lundi 21
– Agression physique et menaces verbales visant notre délégué syndical alors qu il était en service.
Faits graves, confirmés, et pourtant qualifiés de personnels » par la direction.
Aucune mesure immédiate de protection prise à ce jour.
2. La responsabilité de la direction
Refus de reconnaître la gravité des faits.
– Absence totale de réaction à la hauteur de l’événement.
Tensions, provocations et pressions envers notre section ignorées depuis des mois. Dialogue social bloqué, mépris des représentants du personnel.
3. Le rôle passif de l’ARS
• ARS alertés à plusieurs reprises depuis plus d’un an.
• Aucune mesure corrective mise en œuvre.
• A laissé s’installer un climat délétère et dangereux.
• Porte une responsabilité institutionnelle dans la dégradation actuelle.
4. Une situation qui dure depuis plus d’un an
• Conflits internes, mal-être professionnel, isolement des agents.
• Multiplication des alertes restées sans suite.
Conditions de travail fortement détériorées.
5. Le protocole de fin de grève signé en juillet 2024 : toujours non appliqué
Engagements formels de la direction restés lettre morte.
Aucune mesure réellement mise en œuvre malgré les promesses.
Un climat de défiance et de trahison ressenti par les agents.