La FDSEA de Haute-Corse dénonce le laxisme de l’autorité publique face à la prolifération du « Bombyx » (chenilles), dans le Centre Corse.

(Corsicainfurmazione.org, Publié le 27 mai 2025) La FDSEA de Haute-Corse dénonce le laxisme de l’autorité publique face à la prolifération du « Bombyx » (chenilles), dans le Centre Corse.
Voilà presque quatre mois, que la FDSEA de Haute-Corse alertait, les services départementaux sanitaires de la recrudescence du bombyx sur le même territoire touché, un an plus tôt. La réponse s’est voulue rassurante en évoquant une « réplique de l’année passée beaucoup moins virulente ».
Aujourd’hui, nous constatons que les surfaces et l’intensité de l’attaque ont quasiment doublé par rapport à l’année passée.
Nous constatons que « la sécheresse et la chaleur » qui justifiaient soi-disant la présence massive des chenilles, ne tient plus cette année, avec un hiver et un printemps, froid et humide.
Aussi face à toute cette méconnaissance du phénomène bombyx, la FDSEA de Haute-Corse, rappelle aux autorités « compétentes  » que nos ruminants (bovins, ovins, caprins), et nos porcins, consomment pour une large part, les glands des chênes qui, pour la 2ème année consécutive, ont été détruits par la voracité de cette chenille.
Par ailleurs c’est toute une région qui est aussi sinistrée d’un point de vue attrait et consommation touristique de produits locaux.
La FDSEA de Haute-Corse demande la constitution d’une cellule de crise dans les plus brefs délai. Cette cellule devra réunir l’ensemble des professionnels de la région Centre Corse (agriculteurs, commerçants, artisans), avec toutes les institutions, communes, Com-Com, Etat, CDC, Chambre.
La FDSEA de Haute-Corse reste mobilisée sur les moyens spécifiques que les autorités voudront bien déployer pour indemniser les pertes constatées et à venir, (calamité agricole), mais aussi sur la connaissance précise de cette chenille afin d’anticiper sa présence pour développer une lutte biologique efficace et écologique.
La FDSEA Haute-Corse n’acceptera pas la catastrophe économique et environnementale quant à la disparition de notre chênaie si celle-ci devait, tous les ans subir l’éradication de son feuillage.