(Unità Naziunale, corsicainfurmazione.org, lutte de masse, publié le 7 mai 2025) Affari di a prova di rapimentu in Aiacciu e in Bastia : al di la di u fattu, una prublematica sucitali e pulitica da palisa.
Les récents évènements au cœur d’un quartier bien connu d’Aiacciu ainsi qu’à Bastia ont suscité au sein de la population un sentiment de révolte légitime, qui va au delà de l’indignation. En effet, un pallier vient d’être franchi – sur ce que nous avons de plus sacré avec l’Anziani : nos enfants – puisque c’est une double tentative d’enlèvement sur enfants mineurs qui a été perpétrée. Nazione tient en premier lieu à apporter son soutien à ces deux familles dont les enfants ont été victimes d’intentions criminelles qui ont pu être déjouées grâce aux sang-froid des mineures et à leur réflexe de protection. À Aiacciu, le quartier di i canni est ainsi à nouveau le théâtre d’actualités gravissimes. Il est vrai qu’on assiste à une dégradation croissante depuis des années, dont nous avons à plusieurs reprises analysé les mécanismes et proposé de les combattre collectivement. Au delà du caractère particulièrement odieux de cette dernière agression, la drogue omniprésente reste le dénominateur commun de pratiquement tous les faits divers sordides, des comportements déviants en tous genres, des incivilités et des dérapages constants entre les bandes rivales qui se sont multipliés ici, malgré la présence d’une école à proximité. Bien évidemment, de tels agissements ne devraient pas avoir lieu chez nous et sont condamnables à la mesure de la colère et de l’effarement qu’ils suscitent. Il n’est pas non plus question de stigmatiser une fois de plus un quartier qui fait déjà l’objet d’une mauvaise réputation alors que l’Aiaccini qui y habitent n’aspirent qu’à y vivre en toute sérénité. Ce qui s’est produit samedi dernier, aurait pu se dérouler dans n’importe quel quartier d’Aiacciu. Le drame qui a ici été évité de justesse est certes aussi exceptionnel qu’intolérable, mais il s’inscrit dans un contexte de déliquescence de la société corse dont les causes sont multiples, et étroitement liées à celles qui nous interdisent d’accomplir notre destin de peuple à part entière. Si Nazione, à travers ces différentes actions de terrain s’est régulièrement prononcé contre la colonisation de peuplement, c’est aussi parce qu’il existe de fait, tout comme dans le cas d’une pandémie, une corrélation entre le taux d’incidence ainsi que le développement de nouvelles formes de délinquance et l’arrivée massive d’une population étrangère avec une consommation de stupéfiants démocratisée comme mode de vie (voire comme modèle, dans toutes les sphères de la société), des codes sociaux et comportements qui sont aux antipodes des nôtres à l’instar des contre-modèles des banlieues françaises où délinquants de tous bord règnent en maîtres. Notre mouvement les a toujours rejetés en totalité et ces derniers n’auront jamais droit de cité sur notre terre. Mais si ceux qui s’attaquent aux personnes vulnérables, et aux enfants en particulier, constituent la lie de l’humanité, l’exploitation de ces drames à des fins électorales ou de basse politique est la lie de la démocratie, et participe également de l’installation dans notre pays de modèles français importés qui, loin de résoudre les problèmes, en font leur triste fonds de commerce. En conséquence, face à ce modèle de délabrement de la société qui conduit notre peuple à une destruction progressive avec d’autres dangers en toile de fond, Nazione en appelle à la résistance autour d’un projet politique national qui place notre bien commun historique et notre identité, dans ce qu’elle peut avoir de plus vertueux, comme épicentre. Un réel projet au service d’une maîtrise pleine et entière de son avenir par un peuple qui puisse enfin accomplir son propre destin. Afin que des événements comme ceux auxquels nous sommes confrontés actuellement ne se reproduisent plus, car les Corses aspirent à vivre dignement, de manière sereine et pérenne sans avoir peur pour leurs enfants. Par un’ ammaestria di u nosciu avvene Par un destinu naziunale corsu.
Nazione