(Revue de presse – Corsicainfurmazione.org – Publié le 4 novembre 2024) Neuf personnes seront jugés à partir du 5 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris.
(Corse Matin du 4 novembre) Mises en examen le 10 octobre 2020 pour « association de malfaiteurs terroriste », ces personnes sont soupçonnées d’avoir voulu renouer avec la lutte clandestine. Cinq d’entre elles avaient été placées en détention provisoire.
(Corse Matin du 5 novembre) Ce mardi 5 novembre, devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris (qui est en charge des affaires de terrorisme), on était loin des ambiances très tendues des grands procès de la violence nationaliste tenus jadis dans la capitale.
(Le Point du 5 novembre) Ils sont infirmier, plombier, retraité… Et bien loin de l’image du militant armé aguerri. Pourtant tous sont décrits par la justice comme « acquis à la cause nationaliste et convaincus du recours à la lutte armée ».
(FR3Corse du 5 novembre) Le 30 septembre 2019, Corse-Matin relate la tenue d’une conférence de presse clandestine en Castagniccia annonçant la reconstitution du FLNC créé le 5 mai 1976, affirmant la lutte armée du peuple corse et l’instauration d’un pouvoir populaire.
(Corse Net Infos du 5 novembre) Ces neuf hommes, âgés de 27 à 80 ans, sont poursuivis à différents degrés devant la 16e chambre correctionnelle (en charge des affaires de terrorisme) pour détention d’armes, destruction du bien d’autrui et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme.
(Corse Matin du 6 novembre) À la barre, inhabituellement encore, ils présentent tout cela comme un jeu sans conséquence. Une histoire de « pieds nickelés », a dit, à l’audience, Me Jean-François Santacroce, un des avocats de la défense.
(Corse Main du 7 novembre) Deux recrues du » Nouveau FLNC » démantelé en 2020 ont donné l’image d’un groupe d’amateurs et pourtant motivé idéologiquement ce jeudi 7 novembre devant la seizième chambre du tribunal correctionnel de Paris.
(Corse Matin du 8 Novembre) Le procès va se poursuivre ce mardi 12 novembre avec le réquisitoire du parquet antiterroriste. Les prévenus encourent jusqu’à dix ans de prison pour » association de malfaiteurs terroriste « .
(Corse Matin du 12 Novembre) l’accusation a demandé quatre peines de prison avec sursis et cinq peines de prison ferme mais sans retour en détention. Le jugement est attendu ce jeudi 14 novembre.
(FR3Corse du 12 novembre) Après une semaine de procès, l’accusation a proposé au tribunal de Paris des peines plutôt modérées et pas de retour en prison pour les neuf membres présumés du « nouveau FLNC ».
(Corse Net Infos du 12 novembre) Un attentat qui serait passé inaperçu si le groupe ne l’avait pas revendiqué le lendemain, cagoulés et en armes. « C’est tellement caricatural! On n’est pas loin de +L’enquête corse+! », s’est amusé dans sa plaidoirie Me Emmanuel Maestrini
(FR3Corse du 12 novembre) c’est que « l’entreprise a été freinée par les arrestations au moment où les prévenus, des nationalistes n’avaient pas encore les moyens d’agir » a estimé le magistrat. Me Jean-François Santacroce: « Nous ne sommes pas en présence d’un dossier d’une gravité majeure (…) Mais on peut être ridicule et dangereux », a-t-il ajouté.
(Corse Matin du 12 Novembre) Le tribunal correctionnel de Paris a condamné les neuf hommes ayant tenté de reconstituer le FLNC en 2019-2020. Mais aucun d’entre eux ne retournera en prison. « Ce FLNC c’est l’équipe du mal-être, de la précarité, de gens qui ont retrouvé dans cette fantasmagorie de la clandestinité un peu de narcissisme « .
- Cinq ans de prison, dont quatre ans et huit mois avec sursis, est ainsi requise contre Jean-Pierre Santini, 80 ans, Condamné à cinq ans de prison, dont quatre ans et huit mois avec sursis
- quatre ans de prison, dont trois ans et huit mois avec sursis, sont requis contre Pierre Baldacci, 56 ans. Condamné à Quatre ans de prison, dont trois ans et huit mois avec sursis
- trois ans de prison dont deux avec sursis est requise contre Thierry Difraya, 59 ans, Condamné à trois ans, dont deux avec sursis (détention à domicile, sous surveillance électronique)
- trois ans de prison dont deux avec sursis est requise contre Xavier Vanderbeeken, 58 ans,Condamné à trois ans, dont deux avec sursis (détention à domicile, sous surveillance électronique)
- trois ans de prison dont deux avec sursis contre Ange Testa, 77 ans Condamné à trois ans, dont deux avec sursis (détention à domicile, sous surveillance électronique)
- un an avec sursis contre Éric Rigaud, 60 ans, Condamné à un an avec sursis
- un an avec sursis contre Anthony Carredu, 27 ans Condamné à un an avec sursis
- Deux ans avec sursis contre Federicu Pèlerin, 29 ans, Condamné à Deux ans avec sursis
- Deux ans avec sursis contre Christophe Vecchi, 51 ans Condamné à Deux ans avec sursis
Pour tous les prévenus il a été demandé : l’inéligibilité de dix ans, automatique en cas de culpabilité, cinq ans d’interdiction de port d’arme (dix pour Difraya) et l’inscription au fichier terroriste(FIJAIT). Il est prononcé contre tous les prévenus une inéligibilité de dix ans et cinq ans d’interdiction de port d’armes (dix pour Difraya) ainsi que l’inscription au fichier terroriste, sauf pour Rigaud.
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(Le Dossier sur Unità Naziunale)
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Un commando cagoulé revendique une action clandestine en #Corse #FLNCdu14 juillet2020