(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 16 mai 2024, mis à jour le 17 mai 2024) Se tenait ce mardi 17 mai 2024, le procès de Carlu Santoni.
Réquisition du parquet : 3000€ d’amende alors que son Conseil Me Mercinier-Pantalacci demande le retrait de Carlu Santoni de ce fichier.
Mis en délibéré au 11 juillet 2024
En juin 2023, son procès avait été reporté d’un an.
Interpellé en 1996, condamné à 28 ans, il a passé plus de 23 ans en prison, il a été libéré le 17 décembre 2019.
Son parcours carcéral a été ponctué de multiples procès et d’harcèlement de la part de la justice.
Il avait été harcelé pour son refus d’inscription au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG)
Un parcours carcéral parsemé de transfèrements (Fresnes, la Santé, Arles, Lannemezan), de procès en cascade, de statut de DPS, de prélèvements d’ADN répétés… d’exil familial jusqu’à son rapprochement en 2011.
Hôpital de la Maison d’Arrêt de Fresnes (avril 1996 – octobre 1996), Maison d’arrêt de la Santé (octobre 1996 – août 2001), Centrale d’Arles (août 2001 – décembre 2003), Prison des Baumettes à Marseille (décembre 2003 – Janvier 2004), Centrale de Moulin (janvier 2004 – mai 2004), Maison d’arrêt de Luynes à Aix (mai 2004 – août 2004), Maison d’arrêt du Pontet à Avignon (août 2004 – décembre 2005) et enfin, depuis cette date, la Centrale de Lannemezan (2005-2011). Pour être enfin rapproché en mars 2011.
Le 17 mars 2011, Charles avait été rapproché à Borgu, le premier détenu corse incarcéré sur le continent à être transféré à la prison de Borgo, après un long combat de sa famille, du Comité Anti Répression et de Sulidarità avec Jean-Marie Poli et un engagement politique du gouvernement de l’époque.
Carlu Santoni n’a fait l’objet d’aucune remise de peine ni n’a bénéficié d’aucune mesure de semi-liberté ou de libération conditionnelle. Il a donc passé « 8645 jours et 8645 nuits » en prison sans aucune concession politique de l’état.
(Alta Frequenza) le soutien de Sulidarità à Carlu Santoni.
(FR3Corse)
(Corse Matin)
(Corse Net Infos)
(RcfM)
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En 1996 un véritable guet apens est tendu à Carlu Santoni et Jean Luc Orsoni par le Raid. Ce guet apens se soldera par la mort de Jean Luc Orsoni à l’âge de 25 ans, Carlu sera lui blessé par plusieurs balles du Raid. Condamné à 28 ans de Prison, Carlu Santoni sera tout au long de son parcours carcéral victime d’un véritable acharnement judiciaire, exil de près de 15 ans, isolement, multiplication de procédures visant à retarder sa date de sortie, rien ne lui aura été épargné. Aujourd’hui, plusieurs années après sa libération, près de 30 ans après les faits, alors qu’il a perdu son ami sous ses yeux, alors qu’il a été meurtri dans sa chair, alors qu’il a été privé de la moitié de sa vie en liberté, la justice a décidé que la persécution contre Carlu devait continuer.
Cette même justice utilise pour y parvenir l’infâme Fichier FIJAIT qui assimile les patriotes Corses aux terroristes.
Nous ne laisserons pas l’injustice rythmer un seul jour de plus de la vie de Carlu Santoni, et nous appelons l’ensemble des Corses à se réunir devant le tribunal d’Aiacciu demain à partir de 8h en soutien à Carlu !
Basta à u FIJAIT, Basta à a ripressione !
Associu Sulidarità
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Patriotti porte un soutien fraternel et total à Carlu Santoni, victime d’un acharnement sans précédent dans l’Histoire récente de la Corse de la part de la Justice française. Après avoir écopé d’une peine de 28 ans de prison qu’il a effectuée pratiquement entièrement, Carlu Santoni a été inscrit plusieurs années après sa libération à l’infame FIJAIT. Le ministre de l’intérieur de la France nous avait pourtant dit qu’il faisait la différence entre les terroristes islamistes et les nationalistes corses lorsque nous l’avions rencontré il y a maintenant deux ans à l’Assemblée de Corse. Mais ce jour-là, le ministre français était plus soucieux de ramener le calme dans les rues de Corse en proie à l’émeute après l’odieux assassinat d’Yvan Colonna que de trouver des solutions durables au problème corse. Deux ans après, les procédures à l’encontre des militants nationalistes corses inscrits au FIJAIT se multiplient toujours, et aboutissent systématiquement à des condamnations de plus en plus importantes. Nous rappelons que nous exigeons que tous les militants nationalistes inscrits au FIJAIT en soient immédiatement retirés. Les militants nationalistes sont des résistants et non des terroristes. Nous appelons au rassemblement demain matin au tribunal d’Aiacciu à partir de 8H.
Patriotti
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Associu Aiutu Patriotticu · Stamane in Aiacciu Carlu Santoni serà ghjudicatu, una volta di più, una volta di troppu, per via di u FIJAIT. L’assicuremu di u nostru sustegnu fraternu. L’emu dettu è a dimu torna : i militanti pulitichi corsi ùn anu nunda à fà nant’à stu cartellaghju fattu pè I terroristi islamisti. Carlu ha pagatu più ch’abbastanza, più di vint’anni di prighjò. Deve esse libaru avà! Patriotti, micca terroristi!