(Unità Naziunale – gestion institutionnelle – Publié le 30 aout 2023)« U gruppu Avanzemu à l’Assemblea di Corsica è u Partitu di a Nazione Corsa ont pris connaissance, non sans étonnement, des propos tenus par M. Charles Rodwell, député Renaissance, lors de sa venue en Corse et de sa rencontre avec le Président de l’ADEC.
En effet, s’il est nécessaire d’ouvrir le débat sur l’attractivité de l’île, dans le cadre de notre stratégie d’émancipation nationale, la politique de soutien aux investissements étrangers en Corse, telle que présentée par M. Charles Rodwell, se situe aux antipodes de nos engagements.
Alors que la Corse et son peuple ne cessent de dénoncer la spéculation immobilière et la dépossession foncière, les déclarations suivantes : «la Corse a une identité extrêmement forte… il faut s’en servir pour la vendre et en bénéficier», «un investisseur va d’abord chercher un lieu intéressant fiscalement, avec un terrain», «on pourrait également exploiter la culture génoise et les valeurs familiales. Comment transformer ce patrimoine en business »… entre autres, ne peuvent être tolérées.
Il nous semble impensable qu’une majorité territoriale se revendiquant du mouvement national puisse en partager le fond et pire, en faire la publicité institutionnelle.
Pour ce qui nous concerne, cette vision du développement économique ne saurait préfigurer la construction nationale que nous appelons de nos vœux.
Nous n’accepterons pas que des capitaux étrangers viennent ainsi renforcer un peu plus la dépendance économique de l’île, dans une logique de captation de nos richesses.
Il serait donc fâcheux que ce discours trouve écho et soit validé par les plus hautes autorités de l’île.
Par contu nostru, ùn pudaremi mai accittà di fà di a Corsica una tarra di spussessu pà u so populu, induva u soldu maestru parmetteria di venda l’isula à pezzi è à bucconi. »
U gruppu Avanzemu à l’Assemblea di Corsica è u Partitu di a Nazione Corsa
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