Ghjurnate di Corti #2023 « Face à l’impasse des discussions de « Beauvau » : jeter les bases d’une alternative nationale – #Corse »

(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le samedi 29 juillet 2023) Se tenait ce samedi matin, une semaine avant, la conférence de presse pour annoncer les Ghjurnate Internaziunale édition 41.

Photo Alta Frequenza – Julien Pernici 

Cunfarenza di stampa Corsica Libera : 41eme Ghjurnate Internaziunale

Après le succès de leur 40e édition en 2022, les Ghjurnate Internaziunale continuent de s’affirmer comme le grand rendez-vous de la vie politique corse. La 41e édition qui aura lieu les 4, 5 et 6 août sur le site de la citadelle de Corti s’affirme pour Corsica Libera comme un moment de revendication culturelle, sociale et politique et ce, dans une démarche d’échanges avec d’autres peuples qui de par le monde poursuivent les mêmes objectifs d’affirmation de leur identité nationale et de leur quête d’une démocratie réelle.

Una cultura viva !

Dans un contexte de dilution avancée de notre identité culturelle, caractérisée notamment par le risque d’extinction programmée de la pratique linguistique mais aussi de phénomènes d’importations de modes de vie qui ne correspondent nullement aux équilibres traditionnels de notre société, la programmation culturelle des Ghjurnate ne relève pas du simple divertissement. Elle vise plus largement à mettre en valeur des éléments d’une culture qui, bien que menacée, continue d’exprimer son intention de vivre et de prospérer. Les différents concerts et animations musicales, la présence de nombreux artistes, l’organisation d’une foire artisanale et militante ainsi que la volonté de donner une tribune à la production littéraire corse témoignent de cet état d’esprit.

La richesse des expériences internationales : Laura Borràs, Président du Parlement catalan (2021-2022) comme invitée d’honneur

L’internationalisation de la lutte de libération nationale corse fait partie de nos axes stratégiques depuis fort longtemps. Chaque année, la présence des délégations internationales contribue à nourrir notre propre expérience et à faire connaître notre réalité par-delà les frontières.

Une fois encore, nous aurons l’honneur et le plaisir d’accueillir des invités de très grande qualité afin de témoigner de l’avancée de leurs luttes pour l’accession à la souveraineté. Cette année, Laura Borràs, ancienne Présidente du Parlement catalan et Président de Junts, le parti de Carles Puigdemont, fera figure d’invitée d’honneur au moment où les indépendantistes catalans occupent une place centrale à la suite des récentes élections législatives en Espagne et entendent bien réinscrire la question du droit à l’autodétermination au coeur des débats.

Des députés et ministres indépendantistes représentants la Polynésie, la Guyane, l’Ecosse, ou la Kanaky participeront également aux différents débats, de même que des délégués venus du Pays Basque (Euskal Herria), de Martinique, du Kurdistan, de Sardaigne ou de Kabylie.

Comme à l’accoutumée, la journée du samedi sera en partie consacrée aux débats de portée internationale. Il sera notamment question des initiatives prises à la suite de la Déclaration de Corti signée lors des Ghjurnate 2022 par les organisations représentants les peuples sous domination françaises, dont Corsica Libera, afin d’internationaliser nos combats.

Une dernière séquence internationale est programmée le dimanche 6 sur le thème « Des limites de l’autonomie aux opportunités de la souveraineté ». Nos invités catalans, écossais, tahitiens et kanaks viendront témoigner des freins à l’exercice d’une pleine souveraineté, et donc d’une pleine liberté, que constituent le cadre statutaire octroyé par les Etats dominants ainsi que des démarches entreprises pour faire valoir leurs droits à l’autodétermination et à l’indépendance.

Consolider le volet social de la lutte de libération nationale

Cette année, Corsica Libera a souhaité inscrire pleinement la question sociale au coeur des Ghjurnate. Cette démarche est pour nous naturelle au sens où nous avons toujours considéré la lutte de libération sociale comme une composante essentielle de la lutte de libération nationale. Sur le terrain des luttes et encore récemment au plan institutionnel, lors des mandatures passées, notre engagement en faveur de la justice sociale a constitué une réalité tangible.

Cependant, il est unanimement admis que le volet social des discussions actuels entre la Collectivité de Corse et Paris est actuellement insignifiant, ce alors que la précarité gagne chaque jour du terrain en Corse. Plus encore, les forces les plus hostiles à la revendication nationale, brandissent le risque d’une régression des droits sociaux pour s’opposer à toute dévolution de pouvoirs.

Dans ce contexte, Corsica Libera prend l’initiative d’un large débat intitulé « consolider le volet social de la lutte de libération nationale » auquel sont conviées, le dimanche après-midi, des organisations syndicales de la lutte de libération nationale de Corse (avec le STC) et d’ailleurs (avec la présence du syndicat abertzale du Pays Basque LAB ou encore la présence du député guyanais Jean-Victor Castor, issu du MDES, mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale).

À cette occasion, Corsica Libera mettra à la discussion ses propositions fondées autour du principe de corsisation des emplois comme composante d’une citoyenneté corse et de la constitution d’un droit du travail corse fondé sur un principe de non-régression.

Face à l’impasse des discussions de « Beauvau » : jeter les bases d’une alternative nationale

Enfin, la situation politique actuelle marquée par l’impasse des discussions de Beauvau fera l’objet des échanges du débat politique du dimanche et du meeting de Corsica Libera.

Ce moment sera l’occasion de revenir sur la position de Corsica Libera à l’Assemblée de Corse à l’occasion du vote de juillet sur le rapport « Autonomia » où, par l’intermédiaire de notre élue Josepha Giacometti-Piredda, nous nous sommes affirmés comme la seule force nationale à refuser de voter un texte qui continue d’avaliser le cadre imposé par Paris et ses « lignes rouges » qui, de facto, ferment la porte à toute reconnaissance du peuple corse et de ses droits nationaux, à une citoyenneté corse permettant l’accès à la terre, à l’emploi et aux listes électorales ou encore à la co-officialité de notre langue. Malheureusement, l’attitude de déni du gouvernement français à la suite de ce vote ne vient que confirmer notre argumentation, à savoir que celui-ci relevait d’une manoeuvre tactique et de l’illusion politique en vue de maintenir artificiellement en vie un « processus » à l’arrêt.

À cela s’ajoute la poursuite d’une répression constante et multiforme, à rebours de toute volonté de mettre en place un véritable processus de nature politique. Cette répression vise les forces patriotiques qui refusent de rentrer dans le rang et s’opposent sans ambiguïté la politique de l’Etat français en Corse. C’est à ce titre que Corsica Libera est directement ciblé que le sont également les forces de la jeunesse militante.

Aussi, les Ghjurnate devront être le moment de jeter les bases d’une alternative nationale ouverte à tous ceux qui partagent cette analyse de la situation et souhaitent poursuivre le combat pour la sauvegarde sur sa terre d’un peuple actuellement menacé par les effets conjugués de la spéculation immobilière, de la colonisation de peuplement, de l’extinction linguistique et de la négation démocratique. Pour notre part, nous restons convaincus que malgré les difficultés du moment, le peuple corse dispose des ressources nécessaires pour relever le défi et reconstruire un chemin d’espoir.

Per cuntinuvà l’opara di salvezza è di rinascita di u nostru populu, chjamemu tutti i Corsi di stintu naziunale à esse attori di issa dimarchja è à participà à l’appuntamentu storicu di a lotta di liberazione naziunale : E Ghjurnate di Corti !

Corsica Libera

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VENNARI U 4
18h30 : Ouverture des Ghjurnate. Apperitivu in musica cù ghitarre è paghjelle

SABBATU U 5
10h : ouverture de la foire artisanale
10h30 : conférence de presse d’ouverture en présence des délégations internationales
12h : Animation musicale
16h : Actualité internationale des luttes pour l’indépendance
Sardaigne : « Etat des lieux du combat indépendantiste sarde » avec Simone Maulu, porte-parole d’iRS.
Kabylie : une réalité nationale entre répression et détermination » avec Dyhia Harouni (présidente de la coordination MAK sud France)
« Kurdistan : une lutte pour la liberté, un rempart contre le terrorisme » avec Bervian Firat, porte-parole du conseil démocratique kurde en France.
17h : « La déclaration de Corti 2022 des peuples sous domination française : bilan d’un an d’action internationale »
Avec Tematai Le Gayic (député du Tavini, Polynésie), Jean-Victor Castor (député du MDES, Guyane), Mickaël Forrest (FLNKS), les représentants d’EH Bai (Ipparalde), du Palima (Martinique) et de la Guadeloupe.
18h : Débat anti-répressif : « Face aux aspirations des peuples à la liberté, une répression multiforme »
19h : Conférence-débat « La Corse, terre d’écriture ». avec notamment la participation de l’historien Michel Vergé-Franceschi, de la romancière Marie Ferranti, et des auteurs de l’ouvrage collectif ‘Anthologie des grands discours sur la Corse et les Corses » (UMR Usa, Università di Corti).
21H00 : Cuncertu cù A Fiara Nova

ALTA FREQUENZA comme l’année dernière animera une partie des débats

DUMENICA U 6
10h30 : table-ronde autour de la question de la spéculation immobilière
12h : Animation musicale. Apperitivu in musica cù ghitarre è paghjelle
16h : Débat international : « Intervention de Laura Borràs, ancienne présidente du Parlement catalan (2021-2022) sur le processus indépendantiste catalan. Avec Laura Borras, ancienne Présidente du Parlement catalan et Présidente de Junts, parti du Président Puigdemont, Conxista Bosch (ANC) ; Tematai Le Gayic (Polynésie), Mickaël Forrest (Kanaky), Corsica Libera
« Des limites de l’autonomie aux opportunités de la souveraineté » Avec Mickaël Forrest (FLNKS), Neale Flanvey (Alba)
17h : Liberazione naziunale è liberazione suciale
« Consolider le volet social de la lutte de libération nationale »
Face à Paris et ses « lignes rouges » : bâtir une alternative nationale
18H30 : Meeting de Corsica Libera
20H00 : Cuncertu cù l’Arcusgi, Jean-Vincent Servetto è l’Alma Viva

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CATALUNYA

Pour cette 41e édition des Ghjurnate, Corsica Libera a l’honneur et le plaisir d’accueillir Laura Borràs. Actuellement Présidente de Junts. le parti du Président Caries Puigdemont. Laura Borràs a occupe dans un passe récent les fonctions de ministre de La culture de la Generalität (2018-2019) et de Présidente du Parlement de Catalunya (2021*2022). Destituée de cette dernière fonction en 2022 dans le cadre d’un procès de nature politique orchestré par Madrid. Laura Borràs demeure une figure de premier plan du mouvement indépendantiste catalan. Aux lendemains des résultats des élections législatives espagnoles, son parti occupe désormais une place déterminante En effet, en l’absence de majorité absolue obtenue par les coalitions de la gauche et de la droite espagnoles, les 7 élus de Junts détiennent, en grande partie, les clés de la constitution d’un nouveau gouvernement à Madrid. À cet égard. Junts a déclaré ne pas être disposé à investir pour un nouveau mandat le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez • sans contrepartie », déclarant faire prévaloir les intérêts de la Catalogne sur les enjeux de « gouvernabilité de l’Etat espagnol ». Aussi. Junts a énoncé clairement les contreparties conditionnant la formation du gouvernement Sanchez, à savoir La mise en oeuvre du droit à l’autodétermination du peuple catalan et l’amnistie, ce alors que la justice espagnole a réactivé le mandat d’arrêt international contre Caries Puigdemont La nouvelle donne électorale en Espagne pourrait donc replacer la question nationale catalane au coeur de l’agenda politique dans les semaines à venir. Cette année encore. Conxista Bosch et Jordi Miró, chevilles ouvrières de la solidarité corso-catalane, seront au rendez-vous des Ghjurnate au titre de leurs fonctions exécutives respectives au sein de I Assemblera Nacional Catalana (ANC) et dEstat Català, deux structures qui contribuent à maintenir un cap politique clair vers la plaine souveraineté.

 

SCOTLAND

Pour la deuxième année consécutive. Neale Hanvey. député du parti indépendantiste Alba à Westminster (Parlement britlannique). sera présent aux Ghjurnate. Il y fera état de l’évolution du combat mené par le peuple écossais sur le chemin de l’indépendance nationale Après le Brexit. le sentiment indépendantiste écossais a connu une nouvelle hausse. Cela a conduit l’ancienne Première ministre écossaise. Nicola Sturgeon, à envisager La tenue d’un nouveau référendum d’autodétermination à l’horizon de l’automne 2023. Depuis lors, face aux blocages de Londres, le gouvernement écossais issu du Scottish National Party (SNP) a fait le choix de saisir la Cour Suprême britannique afin de l’interroger quant à la possibilité d’organiser un référendum d’autodétermination sur le fondement d’une loi votée par le Parlement écossais. Sans grande surprise, la Cour suprême britannique a estimé qu’une telle loi ne rentrait pas dans les attributions du Parlement d’Edimbourg et serait, par conséquent, inconstitutionnelle. A la suite de cette décision, le gouvernement écossais a déclaré qu’il respectait le jugement de la Cour et envisageait dorénavant de conférer un caractère plébiscitaire aux prochaines élections législatives écossaises en 2025. Le parti Alba a, pour sa part, poursuivi son combat pour l’obtention d’un nouveau vote d’autodétermination. Neale Hanvey a notamment présenté ces derniers mois un rapport rédigé par le Pr. Robert McCorquodale contestant la décision de la Cour Suprême du point de vue du droit international. Il a également déposé au Parlement de Westminster un projet de bill (loi) visant à transférer au Parlement écossais la compétence pour organiser un référendum d’autodétermination.

TAHITI

Tematai Le Gaylc et Mereana Reid Arbelot représenteront le Tavini. Tous deux sont députés de leur pays à Paris. Tematai Le Gayic a été élu l’an passé, en juin 2022, lorsque pour la première fois le Tavini a remporté l’élection dans les trois circonscriptions du Fenua. Mereana Reid Arbelot était, à ce moment là, la suppléante de Moetai Brotherson, elle est devenue députée à la suite des dernières élections territoriales en Polynésie. En mai 2023, le Tavini a, en effet, remporté un succès historique en obtenant une majorité absolue des sièges à l’Assemblée de Polynésie. Suite à son élection en tant que Président de la Polynésie, Moetai Brotheron a exposé au Président de la République française « deux lignes ». La première se situe dans le cadre d’une possible révision constitutionnelle et concerne la reconnaissance de la « citoyenneté polynésienne » et de la compétence de la Polynésie en matière de relations internationales. À cette ligne de court terme, se superpose une ligne historique pour les indépendantistes polynésiens, à savoir « le processus de décolonisation et d’autodétermination que le Tavini réclame depuis plus particulièrement notre réinscription sur la liste des territoires à décoloniser de l’ONU en 2013 ».

EUSKAL HERRIA

Nikolas Blain, coordinateur général d’EH Bai (Ipparalde), portera la voix des partis abertzale du Nord et du Sud (EH Bildu). Ce sera l’occasion de faire état de la progression du mouvement abertzale confirmée par le succès du Congrès d’EH Bai auquel Corsica Libera a pris part, à Bayonne, en novembre dernier ainsi que les par les résultats électoraux historiques obtenus par EH Bildu au Sud lors des deux derniers scrutins de mai (municipales et provinciales) et juillet 2023 (législatives espagnoles) qui en font la première force politique nationale devant le PNV, électoralement hégémonique depuis des décennies.

Argitxu Dufau fera également partie, cette année, de la délégation basque. Elle est la porte-parole au Nord de LAB, le syndicat abertzale des travailleurs, très présent dans les luttes quotidiennes et qui a développé depuis plusieurs années un projet global axé vers le progrès social, à travers notamment la revendication d’un « code du travail et d’une sécurité sociale basques ». A ce titre, elle prendra part à nos travaux sur le thème intitulé « consolider le volet social de la lutte de libération nationale ».

GUYANE

Jean-Victor Castor, député indépendantiste du MDES, viendra faire état des initiatives prises depuis un an afin de faire progresser les droits du peuple guyanais, et plus largement le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Un après son élection à l’Assemblée nationale française, Jean-Victor Castor a en effet mené un mandat de combat en étant notamment très actif au soutien du combat du peuple guyanais pour la réappropriation de ses terres. Sur cette thématique, il a également organisé Le Ralliement international, un important rendez-vous des peuples sou pris part en novembre dernier. Par la constance de ses combats, il e électif, y compris à Paris, sans rien céder de ses convictions et de ses engagements.

MARTINIQUE

Cette année la Martinique fait son grand retour aux Ghjurnate par l’intermédiaire de Francis Carole. Il est le Président du PALIMA (Parti pour la Libération de la Martinique). Ancien conseiller exécutif de Martinique (2015-2021), il est actuellement conseiller territorial. Le Ralliement International organisé en Guyane en novembre 2022 a permis à Corsica Libera et au PAUMA de nouer de nouvelles relations politiques qui seront prolongées par cette nouvelle édition des Ghjurnate.

KANAKY

Mickaël Forrest, ministre de Nouvelle- Calédonie et Aloislo Sako, membre du bureau politique du FLNKS porteront la voix de la lutte du peuple kanak et perpétueront les liens d’amitié et de solidarité avec le peuple corse. Ce compagnonnage ancien a d’ailleurs été à l’origine de la déclaration de Corti 2022 relative aux droits des peuples sous domination française, proposée par la délégation kanak et qui constitue désormais notre cadre d’action commun à l’international.

Après l’organisation d’un pseudo-référendum d’autodétermination par la France en 2021 qui excluait de facto le peuple kanak, ces 41e Ghjurnate seront l’occasion de faire un point sur les perspectives de décolonisation. D’un côté, Emmanuel Macron et le gouvernement français reconnaissent comme légitime le « non » à l’indépendance de 2021 et considèrent qu’il clos pour plusieurs décennies le processus d’autodétermination. L’Etat français semble s’orienter vers une proposition de nouveau statut « dans la République » et un redéploiement stratégique de la France dans le cadre de sa politique Indo-Pacifique, au plan militaire comme économique. De l’autre côté, les indépendantistes continuent de contester le résultat de 2021. Ils militent pour la poursuite du processus d’autodétermination et revendiquent le maintien du gel du corps électoral. Face aux manoeuvres de l’Etat français, le FLNKS entend saisir la Cour Internationale de Justice (CIJ) afin qu’elle statue dans le sens d’une violation par la France du droit à l’autodétermination du peuple colonisé. Cette démarche nécessite que des Etats présentent une résolution devant l’Assemblée Générale de l’ONU et que celle-ci soit adoptée. À cet effet, la lutte kanak dispose de nombreux soutiens au sein des Pays du Fer de lance mélanésien et du Mouvement des non- alignés.

SARDINIA

Les relations entre les mouvements indépendantistes corse et sarde sont extrêmement anciens. Ces dernières années, Corsica Libera et les organisations engagées dans le processus de dialogue « Est Ora ! » (¡RS, ProgRes et Torra) ont voulu donner une autre dimension à ce partenariat en portant des initiatives communes. La campagne menée sur la question du coût des bases militaires en est une première illustration. Apres la présentation commune de la démarche lors des dernières Ghjurnate, une conférence de presse commune a été organisée à Cagliari en février 2023 en présence de l’ensemble des présidents de groupes politiques de l’opposition au Conseil régional de Sardaigne afin de demander à l’exécutif sarde de mettre en application le vote des parlementaires demandant une étude indépendante sur le sujet. En Corse aussi, pour l’heure, le vote de l’Assemblée, à la demande de Corsica Libera, est resté sans suite. Le combat devra donc continuer. Simone Maulu pour iRS exposera l’actualité du combat indépendantiste sarde. Bustianu Cumpostu portera également la voix de Sardigna Natzionc Indipcndcntzia.

KURDISTAN

Après plusieurs années d’absence, la lutte du peuple kurde retrouvera une place sous le chapiteau des Ghjurnate. Berivan Firat, porte- parole du Conseil démocratique kurde en France s’exprimera sur la réalité d’une lutte de libération qui doit faire face, à la fois, à la négation de leurs droits et à la répression des Etats constitués, notamment en Turquie, mais également au défi terroriste face auquel les militants kurdes sont en première ligne que ce soit face à Daesh sur les lignes de front, où Berivan Firat perdit son fils, ou à Paris où le siège du CDKF a fait l’objet d’un attentat meurtrier en décembre 2022. Les militants présents aux Ghjurnate auront donc l’occasion de découvrir les différents aspects de ce combat.

KABYLIE

Le MAK, mouvement du Président Ferhat Mehenni, récemment réélu à son poste pour un nouveau mandat, participe avec constance aux Ghjurnate depuis l’année 2009. Dans un contexte de très forte répression à son encontre, le MAK sera de nouveau présent à nos débats cette année par la voix de sa représentante en France Dihya Harouni et d’une forte délégation militante.

 

 

 

 

 

 

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