(Unità Naziunale – Lutte institutionnelle – Publié le 9 juin 2021 à 10h48) Voici le document de campagne de Corsica Libera : Son bilan à l’assemblée, les propositions, les fondamentaux de la lutte, les axes du programme.(photos de la rédaction)
U FILU DI A LOTTA U SENSU DI A STORIA,
A GUARANZIA DI L’AVVENE.
En ces temps d’élections, un certain nombre de formules reviennent souvent dans le langage politicien et méritent qu’on s’y attarde un peu. Ainsi, on entend souvent certains candidats affirmer qu’ils * ne s’interdisent rien ». en laissant ouvert le champ à n’importe quelle décision, au détriment le plus souvent de tout souci de cohérence politique, et par là même de toute action concrète et durable.
A Corsica Libera, nous nous interdisons au contraire, depuis toujours, de nous détourner de nos objectifs et des fondamentaux d’une lutte qui a tant coûté, et qui porte les espoirs de tout un peuple. Nous nous interdisons de renier la parole donnée, qui en Corse doit retrouver toute sa valeur et faire lien dans une société où la proximité doit être une force
et non un handicap. Nous nous interdirons toujours de céder un pouce de terrain aux forces de la soumission et de la dépendance de notre nation, quelles que soient les pressions du moment, et quelle que puisse être leur nature.
C’est précisément ce que nous nous interdisons qui fonde notre liberté inaltérable, et constitue la meilleure garantie que le cap fixé et validé par le peuple sera maintenu face à n’importe quel évènement. dans n’importe quelle situation.
Par ailleurs, nous avons pour habitude, et nous ne le dirons jamais assez, de respecter tous les points de vue et surtout les individus qui les expriment. Pour autant, au fond de nous, et en toute sincérité, devons-nous considérer comme respectables certaines démarches ?
« Nous nous interdisons au contraire, depuis toujours, de nous détourner de nos objectifs et des fondamentaux d’une lutte qui a tant coûté, et qui porte les espoirs de tout un peuple. »
« Est-il respectable de sacrifier la culture multiséculaire d’un peuple, sa terre, son environnement, son droit à une existence libre et paisible sur l’autel de la spéculation, de l’avidité de certains, ou des intérêts de la puissance tutélaire du moment ? »
Est-il respectable de sacrifier la culture multiséculaire d’un peuple, sa terre, son environnement, son droit à une existence libre et paisible sur l’autel de la spéculation, de l’avidité de certains, ou des intérêts de la puissance tutélaire du moment ? Est-il respectable de tourner le dos à ce que le peuple a ratifié pour sceller des mésalliances aux seules fins de se maintenir en place sans aucune obligation envers les siens ? Est- il respectable de salir autrui, de diffamer, de susciter des divisions artificiellement entretenues, simplement pour exister « politiquement » ?
Enfin, il est un critère qui est souvent avancé en période électorale, et qui demande réflexion, celui de l’utilité. Est-il vraiment utile d’oublier de renforcer le mouvement qui porte inlassablement, contre vents et marées, dans la plus grande adversité comme dans les périodes plus constructives, un projet authentiquement national, seul espoir réel pour les Corses?
Est- il utile de donner un blanc seing à des alliances hétéroclites aux perspectives floues, qui se détournent chaque jour un peu plus de la volonté que les Corses ont exprimée à plusieurs reprises ?
N’est-il pas. au contraire, bien plus utile de donner le maximum de force, de représentativité, de poids, au courant qui ne dévie pas et ne déviera jamais de ses objectifs, celui qui reste fidèle à tous les engagements pris devant le peuple?
Se poser ces questions, c’est en même temps y répondre.
Si le 20 juin prochain les Corses veulent donner suffisamment de moyens d’action à une démarche qui soit à la fois respectable et véritablement utile, garantissant l’application de leurs choix, alors ils ne pourront voter que pour la liste Corsica Libera, menée par Jean Guy Talamoni
Nous nous sommes engagés, en 2015, à gouverner pour changer la vie des Corses.
Durant ces cinq années, Corsica Libera a formulé des projets, a engagé des actions, a opposé des refus également, afin que la mandature nationaliste, conformément à sa promesse et au ghjuramentu, se comporte en gouvernement de la Corse.
Aujourd’hui, pour nous, les perspectives demeurent rigoureusement les mêmes. Pour cela, n’attendons pas l’aval de Paris. Réinventons le rapport de force, faisons respecter nos choix avec tous les moyens dont nous disposons. Opposons-nous aux décisions de l’administration française qui sont contraires à l’intérêt des Corses. Pour construire ce rapport de force, nous ne disposons pas uniquement d’élus à la Collectivité, mais également dans de nombreuses municipalités et intercommunalités. Nous bénéficions du soutien des syndicats et organisations professionnelles de notre sensibilité, et des organismes consulaires au sein desquels siègent nombre de nationalistes. Nous disposons enfin d’un mouvement fort de nombreux militants, soutenu par une partie importante du peuple corse. Seule cette démarche offensive sera susceptible de contraindre Paris à ouvrir de réelles discussions avec la Corse et à faire droit à nos revendications.
C’est dans cet esprit que nous nous présentons aujourd’hui devant vous. Notre projet s’articule autour des orientations majeures du mouvement national :
Fà l’Ambiente
Fà Sucetà
Fà a Terra
Fà Cultura
Fà Nazione
Ces orientations pourront être mises en œuvre en grande partie immédiatement, à cadre juridique constant, en déployant chaque parcelle de pouvoir dont nous disposons et en ne craignant pas de bousculer, chaque fois que cela sera nécessaire, le carcan juridique dans lequel Paris cherche à maintenir la Corse.
Nombre de projets ont déjà été élaborés et portés par Corsica Libera à la Collectivité et ont été votés par l’Assemblée. Ils sont susceptibles de changer concrètement la vie des Corses s’ils sont poursuivis et mis en œuvre : Charte en faveur de la cotisation des emplois, « Carta ritirata » pour les retraités. Territoire Zéro Chômeur de Longue durée, Revenu universel, Statut fiscal et social au bénéfice des entreprises et des particuliers, rapport voté le mois dernier en faveur de la revalorisation statutaire et salariale de l’aide à domicile. Corsica Libera a également initié le fonds « Corsica Sulidaria » pour lutter contre la précarité, qui s’est rapidement développé avec l’ensemble des composantes politiques, économiques et sociales de la Corse et a rendu de grands services au plus fort de la crise du Covid.
Sur le plan de la défense de l’environnement, la « Déclaration d’urgence climatique et écologique » votée en décembre 2019 sur proposition de Corsica Libera doit à présent être prise en compte de façon opérationnelle.
Pour que tous ces projets – et bien d’autres – entrent pleinement en application, il est indispensable que les élus de Corsica Libera puissent poursuivre leur travail au bénéfice de la Corse et des Corses.
En ce qui concerne la question institutionnelle, chacun sait que l’objectif d’indépendance demeure au cœur de notre identité politique. Nous sommes convaincus que l’indépendance énergétique, alimentaire et enfin institutionnelle correspond aux besoins et aux aspirations des Corses du XXIe siècle. Cette question sera dans les années à venir au centre du débat public. Nous en voulons pour preuve l’évolution de ces dix dernières années, notamment en Kanaky et en Catalogne, ainsi que la victoire éclatante, ces derniers jours, des indépendantistes écossais.
« L’indépendance énergétique, alimentaire et enfin institutionnelle
correspond aux besoins et aux aspirations des Corses du XXIe siècle «
À titre transitoire, nous avons accepté, en 2015, de signer un accord avec les autres composantes du mouvement national, accord solennellement renouvelé en 2017, prévoyant une « autonomie de plein droit et de plein exercice ». Cet accord, prévu pour dix ans, a été remis en cause unilatéralement par Femu a Corsica. Il n’en demeure pas moins valide, pour nous, à l’endroit des Corses qui nous ont soutenus par leurs suffrages.
Notre candidature est aussi celle de la fidélité aux engagements, à la parole donnée.
Elle prolonge et amplifie notre engagement de toujours au service de l’idée nationale, de la justice sociale et de la défense de notre terre.
❌FÀ NAZIONE
DEPASSER LES REFUS
❌ Refus de reconnaître constitutionnellement les droits des Corses
❌ Refus du statut de résident
❌ Refus d’un statut fiscal et social
❌ Refus de la coofficialité et censure de la loi Molac
❌ Refus d’appliquer l’article 174 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne
❌ Refus du publier un décret pour la prise charge du second accompagnant des enfants malades
❌ Refus de doter la Corse d’un Centre Hospitalier Universitaire
❌ Refus d’encadrer les prix des carburants
❌ Refus de rapprocher les derniers prisonniers politiques
Les Corses doivent choisir d’agir et d’arracher par eux-mêmes des pans de souveraineté.
Avec Corsica libera, la liste conduite par Jean-Guy Talamoni, #FàNazione c’est dépasser tous les refus par des solutions :
FÀ NAZIONE
DIFENDE, CAMBIÀ, INNUVÀ
20 PROPOSITIONS
À mettre immédiatement en œuvre
1. Ouvrir un Centre Hospitalier Universitaire, un CHU multisite, et accéder à la maîtrise par la Corse des politiques de Santé Publique
2. Mettre en production les espaces stratégiques agricoles pour tendre vers l’indépendance alimentaire.
3. Atteindre l’indépendance énergétique grâce aux énergies renouvelables et décarbonées le plus rapidement possible, avant 2040
4. Assurer la maîtrise publique de l’eau et des déchets
5. Entrer au capital des dépôts pétroliers pour encadrer les prix
6. Mener un développement durable, social et écologique, pour offrir des emplois valorisants à notre jeunesse
7. Diversifier l’économie en encourageant l’émergence de nouvelles filières tout en soutenant les secteurs porteurs de notre économie
8. Obtenir un statut fiscal et social pour soutenir l’économie corse (jeunes, ménages. TPE…)
9. Protéger les enfants, le parcours des actifs, les personnes âgées, précaires et en situation de handicap
10. Ouvrir des écoles immersives financées par la Collectivité de Corse
11. Répondre à l’urgence climatique et écologique
12. Doubler l’investissement public en recherche et développement
13. Développer le numérique pour le mettre au service de la société et de l’amélioration des conditions d’existence (préservation de nos données, emplois de qualité et retour de jeunes corses…)
14. Rapprocher les différents territoires de l’île en raccourcissant les temps de trajet et en favorisant l’intermodalité
15. Développer une diplomatie territoriale tournée vers l’Europe et la Méditerranée
16. Protéger et partager notre art de vivre notre culture
17. Imposer les dispositifs liés au critère de résidence dans les politiques publiques du logement
18. Créer un Office foncier solidaire
19. Attaquer systématiquement les permis de construire illégaux ou liés à des opérations spéculatives
20. Lancer avant la fin de l’année 2021. les études nécessaires à la création de la Compagnie maritime publique de la Corse
SEUL LE RENFORCEMENT DE CORSICA LIBERA AU SEIN DES INSTITUTIONS PERMETTRA LA MISE EN ŒUVRE CONCRÈTE DE CES PROJETS
PROJETS ÉLABORÉS PAR CORSICA LIBERA ET DÉJÀ VOTÉS PAR RASSEMBLÉE DE CORSE
ECONOMIE
–Statut fiscal et social
-Projet Paoli-Napoléon (économie identitaire, tourisme culturel et mémoriel)
SOCIAL
• Charte en faveur de la corsisation des emplois
• Territoires Zéro Chômeur de longue durée
• Revenu Universel
• Carta ritirata (50% de réduction sur les tarifs des transports pour les retraités)
• Initiation du fonds « Corsica Sulidaria ». luttant contre la précarité
ENVIRONNEMENT
– Déclaration d’urgence climatique et écologique
SEUL LE RENFORCEMENT DE CORSICA LIBERA AU SEIN DES INSTITUTIONS PERMETTRA DE POURSUIVRE ET DE PROLONGER CE MOUVEMENT DE MODERNISATION
AVANCÉES INSTITUTIONNELLES OPÉRÉES PAR CORSICA LIBERA SANS ATTENDRE UNE MODIFICATION DE LA LOI FRANÇAISE
EQUILIBRE ENTRE LES POUVOIRS DELIBERANT ET EXECUTIF
• Réévaluation concrète du rôle de la présidence de l’Assemblée et donc de l’organe délibérant
RÔLE DE LA JEUNESSE DANS LA VIE PUBLIQUE
• Création de l’Assemblea di a Giuventù
(Des membres de cette assemblée de jeunes sont dailleurs aujourd’hui candidats aux élections territoriales. sur des listes de diverses tendances)
MODERNISATION ET TRANSPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE
• Comité d’évaluation des politiques publiques
(la présidente et une majorité de membres sont extérieurs à la Collectivité ; la Commission d’Appel d’offre est concernée par la démarche).
• Création d’une Commission de déontologie présidée par une personnalité indépendante
• Institution d’une « Questure » pour que l’opposition ait un accès direct aux moyens financiers, matériels et humains mis à la disposition de l’Assemblée.
A Salute
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE
POUR UN ÉGAL ACCÈS AUX SOINS
Un Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) est un établissement médical composé de plateaux techniques de pointe, qui propose une offre complète de soins, des missions de recherches et une offre d’enseignements grâce à des conventions passées avec des Universités.
Alors que les régions françaises sont toutes dotées d’un CHU, y compris les territoires ultra-marins, la Corse n’en possède pas. obligeant ainsi les patients à se déplacer sur le continent français pour accéder aux soins dont ils ont besoin. Disposant de financements spécifiques, le CH RU constitue un fort enjeu de développement économique et social pour la Corse et les Corses. Ainsi que des plans de carrière bien plus avantageux pour les agents de la fonction publique hospitalière, ce qui favoriserait sans aucun doute l’attractivité de nos hôpitaux pour des praticiens de haut-vol.
Il ne s’agit pas là de créer un nouvel établissement mais d’obtenir un CH RU multisites à partir des structures publiques existantes.
POURQUOI ?
1/ Pour créer les conditions de l’indépendance sanitaire
2/ Pour proposer une offre de soin de haute qualité sur Hie pour ne plus avoir à partir pour être soignés.
3/ Pour en finir avec le sous-équipement hospitalier et être attractif auprès de Professeurs en médecine spécialisée.
4/ Pour que les Corses retrouvent confiance en leur système de santé.
5/ Pour permettre aux futurs médecins de se former en Corse et d’y rester pour exercer.
6/ Pour participer activement à la recherche scientifique.
CE QUE NOUS AVONS FAIT
1/ Revendication portée dès 2010 au sein du programme Corsica 21.
2/ Création de la commission santé de l’Assemblée de Corse début 2016 à la demande de Corsica Libera piar une motion de 1999.
3/ Inscription du CHRU comme objectif à atteindre au sein de la contribution du Président de l’Assemblée de Corse lors du Ségur de la Santé.
4/ Création du collectif “Pour un CHU en Corse » porté par le docteur François Benedetti. Conseiller Territorial Corsica Libera.
5/ Lancement d’une pétition soutenue par de nombreux professionnels de santé.
6/ Motion adoptée à l’unanimité demandant la création d’un CHRU multisite le 31 juillet 2020 (20/124 AC).
7/ Travaux pour la constitution d’un dossier en vue de la création d’un CHRU multisites.
CE QUE NOUS FERONS
1/ Création d’une Assistance Publique des hôpitaux de Corse.
2/ Lobbying pour la création d’un CHRU multisites par décret
A Salute
ÎLE SANS COVID – STRATÉGIE
CHOISIR NOTRE PROPRE STRATEGIE ANTI-COVID
La gestion de la crise Covid par l’Etat français nous a montré que l’indépendance de la Corse aurait permis une plus grande souplesse, réactivité, adaptabilité, pertinence des décisions et de leur application. Cette crise démontre les limites et les faiblesses de l’organisation ultra-centralisée parisienne.
Chacun remarquera que c’est la seule mobilisation des Corses qui a permis de mettre en place des actions de solidarité envers les plus démunis ou encore l’arrivée de milliers de masques pour nos soignants et notre population. Contrôle des entrées sur nie. massification des tests, définition des protocoles sanitaires, vaccination…. la
Corse doit pouvoir maîtriser sa politique de réaction face à une épidémie.
POURQUOI ?
1/ Pour protéger la santé des Corses.
2/ Pour protéger l’économie de l’île.
3/ Pour adapter les mesures aux spécificités du territoire.
4/ Pour éviter la politique du confinement/ déconfinement dite « stop and go ».
5/ Pour permettre l’acceptabilité sociale des décisions.
CE QUE NOUS AVONS FAIT
1/Demande de mise en place des tests à l’entrée de la Corse dés février 2020
2/ Proposition d’interrompre les liaisons aériennes et maritimes avec l’Italie au début de la crise.
3/ Fermeture des crèches et des établissements scolaires pour protéger enfants et enseignants.
4/ Demande auprès du Gouvernement français de la prise en compte des spécificités de l’île (population asée, insularité, sous-dimensionnement des infrastructures médicales).
5/ Réunions de la Conférence des Présidents élargies
au Président du Conseil exécutif, aux maires des principales villes, à la rectrice d’Académie. au préfet à la Directrice Générale de l’ARS pour faire circuler (Information et ouvrir un espace de concertation et de revendications communes.
6/ Rapport lutter contre le Covid en mars 2020 (fourniture de protections, massification des tests, dépistage systématique des personnes entrant sur le territoire, soins aux premiers symptômes, coordination de l’action, comité de déconfmement).
7/ Propositions auprès du Président du Conseil exécutif d’avancer les vacances d’avril, de fermer la classe dès le premier cas de Covid, de mener des campagnes massives de tests, d’aider à la logistique concernant la vaccination, de favoriser l’isolement des personnes positives.
CE QUE NOUS FERONS
Application de nos décisions prises en concertation avec un conseil scientifique corse, sans demander l’aval de l’Etat
A Salute
POLITIQUE DE PRÉVENTION ET DE LUTTE
CONTRE LA DROGUE
Enjeu de santé publique, la lutte contre ce fléau a toujours été une des priorités de Corsica Libera. L’usage de drogues. « douces » ou « dures ». s’est répandu en Corse comme le montre par exemple la récente hausse de la consommation du crack.
l’Islande, dont la démographie est similaire à celle de la Corse, a montré que l’action publique pouvait enrayer ce phénomène en menant une politique de prévention ambitieuse, notamment par le développement des pratiques sportives et culturelles. La sensibilisation à l’école et au sein de la famille joue également un rôle important dans la lutte contre les pratiques addictives.
POURQUOI
1/ Pour préserver la santé des Corses
2/ Pour lutter contre la criminalité
31 Pour éviter le décrochage scolaire et l’exclusion sociale
4/ Pour combattre les économies parallèles
CE QUE NOUS AVONS FAIT
1/ Rassemblements anti-drogue
2/ Travail au sein de l’ex commission du développement social et culturel
2/ Question orale relative au plan de lutte contre le fléau de la drogue
3/ Courrier au Ministre de l’Education nationale pour obtenir la liste des actions de sensibilisation et de prévention mises en place en Corse, ainsi que leurs bilans, de l’école primaire au lycée afin d’élaborer un plan de lutte à l’échelle de l’île.
4/ Courrier à la Ministre de la Santé afin d’obtenir les chiffres portant sur les usages, comportements, soins, traitements de substitution et population dépendante.
CE QUE NOUS ALLONS FAIRE
1/ Suivre révolution des pratiques addictives en Corse
2/ Renforcer la synergie des acteurs impliqués dans la lutte contre la consommation de stupéfiants.
3/ Mettre en place une politique financière incitative en faveur des pratiques sportives et l culturelles
4/ Appuyer les actions de sensibilisation I notamment en milieux scolaires en y associant I les parents d’élèves pour les aider à détecter I l’addiction de leur enfant.
5/ Amplifier les actions d’insertion sociale I et d’amélioration du cadre de vie dans les L villages et quartiers prioritaires
A Salute
ENFANTS MALADES
PRISE EN CHARGE DU SECOND ACCOMPAGNANT
En l’absence de CHU sur l’île. la nécessité de se déplacer sur le continent français touche aussi les enfants malades.
Alors qu’en France, ceux-ci sont entourés de leur famille lors de l’hospitalisation grâce à la proximité de leurs établissements de santé, les familles corses n’ont parfois pas les moyens d’accompagner leurs enfants vu la charge financière qu’implique le déplacement.
Le voyage d’un accompagnant est pris en charge. Le second parent devrait être lui aussi auprès de son enfant lors de sa convalescence.
POURQUOI
1/ Pour alléger l’impact psychologique et moral de la maladie sur l’enfant
2/ Pour permettre une équité au niveau de l’accompagnement pendant l’hospitalisation 3/ Pour répondre au désir légitime de tout parent d’être auprès de son enfant pendant la maladie.
CE QUE NOUS AVONS FAIT
1/ Vote en faveur du dispositif de la Collectivité de Corse permettant le remboursement des frais de transport du 2nd accompagnant d’enfant malade
2/ Résolution solennelle demandant à l’Etat de respecter ses engagements et de prendre en charge le 2nd accompagnant.
CE QUE NOUS FERONS
1/ Prise en charge du second accompagnant par la Collectivité de Corse.
2/ Combat auprès du Gouvernement français pour faire reconnaître la nécessité de prendre en charge le second accompagnant d’enfants malades via un dispositif légal.
MAIS AUSSI
• Pour la modernisation et la mise à niveau du système de santé publique !
• Transfert de la compétence santé à la CDC
• Dispositif Primura: Formation aux gestes de premiers secours
• Le moratoire 5G : L’application du principe de précaution
I Candidati
SAVERIU VALENTINI
Parchì Corsica Libera?
So’ di a generazioni chì hà vistu nascia ‘ssu muvimentu puliticu.
Quandu eru ziteddu, Fighjulavu i me ghjenti, i me paisani. In i so gesti, in i so sguardi, circàiu ciò chì pudarria custruvì u me avvena. Mà eddi, erani scunvinti chì, l’avvena, ùn passaia micca par eddi.
L’aviani dittu ch’eddi ùn asistiani micca, ch’eddi ùn erani nudda, o pocu affari. Hè par quissa ch’eddi ùn erani micca in i libra di scola.
Allora, i so valori, l’aviani sminticati, persi, piattati, l’aviani ghjitati.L’aviani cambiati pa’ cincenni in formiccà. A paccutiglia.
Ùn li firmàiani chè i so firiti, ‘ssa vrgogna qu’eddi piattàiani à u mondu. Fanon, ùn avia ancu scrittu nudda par eddi.
Ma ùn ghjornu, i so figlioli ani imparatu. Si ni sò avvisti ch’eddi campàiani in bordu di praccipiziu. Uni pochì si sò alzati è ani briunatu. Ani briunatu forti ch’eddi asistiani. À i so’ parenti, chì ùn ci cridiani, l’ani dittu ch’eddi aviani un paesi, ch’eddi erani un populu, ch’eddi aviani una lingua, una cultura, com’à tutti. L’ani dittu ch’eddi vuliani assumiglià si à eddi, ch’eddi vuliani cuntinuà a storia, a so’ storia.
Li ci hè vulsutu à scunvincia, metta i mani in u lozzu, bata si, bulicà in a nostra mimoria, in i nostri dulori, appicicà si à a muntagna. A nostra muntagna. Li ci hè vulsutu appuntiddà la di i so’ sonii, di a so’ scimughina, di a so’ ghjuventù, di a so vita.
È sicura, ani fattu sbagli, sicura ani fattu u peghju. Sicura.
Ani dubittatu, intrampulatu tantu è più in i trapuli di l’ordini, mà ani fattu, chì quissa , a morti, ùn l’accitàiani micca.
Allora, si sò missi à cantà. I so canti tarrazzozi ani invaitu u nostru essa, ani sfraitu a bughjura.
L’àiani trovi quì, sottu à i petri, in u pocu chì firmaia d’eddi stessi.
Ani cercu, invintatu, ani creatu. Ani dittu, ad alta voci, ch’eddi erani vivi, ch’eddi ùn vuliani micca creda chì dumani ùn ci sia orisonti. Ùn pudiani creda chè du sia una fini, chè no’ ùn sia mi più chè picculi clienti di Auchan.
Chè no ùn sia mi più nudda.
Ani dittu chì ‘ssa storia, a notra storia, ùn si pò spingna cusì, chè u nostru populu, ‘ssu piculu populu, vechju quant’è u mondu, ùn devi micca spariscia, ani dittu qu’eddu vulia campà, quì, à mezzu Maritarraniu, in ‘ssu vrombu di Roma, di Greccia è di Egipta antica.
Ani dittu ch’eddu ci vulia, par quissa, salvà a nostra lingua è a nostra cultura, ciò chì faci u nostru essa, ciò chè no semu, ciò chì ci lea à i nostri, à u nostru locu, ciò chì ci lèia à u tempu, à seculi di storia. Salvà ciò chè no emu in cumunu, salvà a notra carri.
Eccu ciò ch’eiu ritengu di ‘ssi cinquanta anni di lotta naziunalista.
Tutta a me vita, s’idea, m’avarà fattu tena rittu.
Cinquant anni chè ‘ssu currenti puliticu di Corsica Libera à purtatu impesu impesu. Ni hè statu, par mè, u mutori cintrali, senza nissuni calculi, senza piani di carriera, senza cèrca di voci, solu u sagrifiziu, un donu di sè chì ùn asisti chè in i foli è l’ippupei.
Oghji, in ‘ssu mondu chè no campemu, cusì incertu,
di pettu à a sciappatura succiali, chì hè palpevuli,
à ‘ssa sciappatura culturali immenza,
a minaccia di sparizioni di u notru populu,
di pettu à tutti i piriculi,
Corsica Libera hè è firmarà par me, a cuscenza pulitica, nicissaria, indispinsevuli, par ch’eddu campi u nostru populu, è eddu a sà, chì a Corsica ùn hè da venda.
ASSOCIU SULIDARITÀ
LES PRISONNIERS POLITIQUES
AU COEUR DE FÀ NAZIONE
La question des prisonniers politiques est et demeurera cœur des préoccupations de la liste «Corsica Libera, Fà Nazione». Elle est un marqueur de notre courant politique. La filiation de «Fà Nazione» remonte aux premières heures de la lutte de libération nationale. Faire nation fut l’objectif premier d’années de luttes et de sacrifices, conditionnant toute avancée d’ordre institutionnel ou juridique.
La Nation vit a travers ses martyrs, ses héros, ses résistants, ceux qui acceptent le sacrifice de leur liberté voire de leur vie pour un idéal collectif s’inscrivant dans l’Histoire. Le projet de Corsica Libera «Fâ Nazione- qui se présente au peuple corse reflète cet engagement sans failles et ce soutien naturel à ceux qui ont payé le prix fort de la lutte.
La liste menée par le résident de l’Assemblée de Corse Ghjuvan Guidu Talamoni est publiquement soutenue par l’ensemble des prisonniers politiques détenus à la prison de Borgu. mais aussi par de nombreux anciens prisonniers, qui ont rejoint le comité de soutien. Parmi eux. Charles Santoni, libéré il y a un an après 23 ans d’incarcération ou Thierry Casolasco, actuel président de l’associu Sulidarità.
Sur la liste elle-même figurent Katty Bartoli, ancienne présidente de Sulidarità. qui succéda au regretté Jean- Marie Poli, et Laetitia Leca, actuelle vice-présidente de l’associu. Toutes deux sont des militantes bien connues de la cause des prisonniers politiques, tant dans la population que dans la sphère médiatique.
L’associu Sulidarità est donc en tant que telle, partie prenante de «Corsica Libera. Fà Nazione». Le travail militant concret et continu qu’elle effectue depuis des années, ses revendications (rapprochement libération, amnistie) sont intimement liés au projet porté par cette liste.